Les retenues des barrages situés dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA) ont enregistré, à ce jour, un déficit de 296,95 millions m3, par rapport à la même période de l’année précédente.
Les réserves des grands barrages situés dans la région ont atteint, jusqu’au 8 novembre courant, 620,45 millions m3, soit un taux de remplissage d’environ 36,03% de la capacité des barrages, qui dépasse 1,721 milliard m3.
Selon des experts, le Maroc traverse, d’une manière générale, le pire épisode de sécheresse, avec un taux de remplissage des barrages atteignant seulement 25,3%, à la fin septembre 2022, contre 35,7 % un an auparavant.
A souligner que le Maroc est classé par l’OMS parmi les pays arides, ce qui le contraint a adopter des solutions locales adaptées à la problématique, dont la principale concerne la pluviométrie, mal étalée dans l’année et répartie de façon inégale sur le territoire (plus importante au nord).
Si des infrastructures existent bien, comme les nombreux barrages, ces derniers restent trop dépendants de la pluviométrie : pas de pluies, pas de retenues d’eau suffisantes.
Il s’agit donc de penser à des alternatives comme le dessalement, la récupération des eaux pluviales ou le traitement des eaux usées qui permettent, à moindres coûts, l’arrosage des golfs et des espaces verts, l’irrigation de cultures ou encore l’alimentation de toilettes.
Plusieurs réalisations ont été faites, d’autres sont en cours de réalisation ou d’études.
On sait déjà que le Royaume s’est lancé dans une vaste politique de construction de stations de dessalement d’eau de mer dans toutes les régions du pays, y compris dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.