La récente décision du Président américain Donald Trump de reconnaitre la pleine souveraineté du royaume du Maroc sur l’ensemble de son Sahara est un pas décisif dans l’histoire de la paix. Cette belle consécration de la diplomatie nationale, qui survient après l’intervention énergique et catégorique, mais pacifique, des Forces Armées Royales à Guerguerat pour maintenir la sécurité et la stabilité dans la région et garantir la libre circulation des biens et des personnes, confirme la sagesse du royaume du Maroc et la pertinence, le sérieux et la crédibilité de sa proposition réaliste d’autonomie sérieuse et crédible du Maroc, considérée comme la seule base d’une solution juste pour une paix et une prospérité durable.
Certains sceptiques se demandent quelle est la valeur juridique de la décision de Trump? Quelles sont ses bases ? Peut-elle être révoquée ? Et par qui ?
Juridiquement, cette décision a une valeur pleine et entière. Politiquement, changer cette décision est improbable et sans intérêt pour le successeur de Trump, Joe Biden qui connaît parfaitement le Maroc pour avoir séjourné à Marrakech ; mais aussi pour le reste du monde, Sauf, évidemment, pour les quelques ennemis de l’unité territoriale marocaine comptés sur les bouts des doigts : le front polisario moribond, son parrain l’Algérie qui se débat dans problèmes internes affectant la nation et le peuple algérien, et quelques brindilles comme l’Afrique du Sud dont le vent souffle tantôt à droite, tantôt à gauche.
Sinon, pour la majorité des peuples de la planète, le Sahara est incontestablement Marocain et l’appel américain n’est qu’une consécration historique exprimée tout haut, de ce que pensent, tout bas, de multiples nations du monde.
Comme pour mettre une cerise sur le gâteau, les USA ont décidé de rejoindre les nombreux pays qui ont ouvert des consulats dans nos Provinces du Sud.
La décision de Donald Trump prend toute son importance quand on sait que les USA comptent pour un membre permanent au Conseil de Sécurité des Nation Unies.
En fait, quelles sont les réactions de par la planète?
Evidemment, commençons par les deux perturbateurs attitrés qui ont préfabriqué, on verra pourquoi, la fausse crise du Sahara, essentiellement l’Algérie et ses sbires du polisario fantoche.
Foudroyés par la surprise qui leur a nettement cloué le bec, ils ont d’abord observé un silence de mort pendant trois jours, avant de sortir, enfin, de leur léthargie, pour verser, de nouveau, dans leurs menaces habituelles, sans lendemain.
D’abord, se substituant à un pouvoir absent et battant de l’aile, un président évaporé dans la nature, et un groupe militaire monopolisant le pouvoir, une certaine presse algérienne a tenté de réitérer des propos insultants envers le Maroc, évitant, bien entendu, de commenter la position américaine, se limitant à la cristallisation du discours de la «conspiration» face à la déclaration historique du président américain Donald Trump sur le Sahara Marocain.
Une fois enfin réveillés de leur béatitude, quelques responsables dont le ministre algérien des Affaires étrangères, ont pris le train en marche pour tenter de détour(ner l’attention et de menacer de la continuité du combat contre le Maroc. Le polisario s’est mis de la partie pour chanter la même chanson que n’écoute plus personne.
Par contre certains experts algériens réalistes, conscients du retournement de la situation en faveur du royaume voisin, et s’exprimant au nom du peuple algérien frère, ont eu la pertinence de regarder les choses en face, reconnaissant, de manière lucide, la nouvelle victoire marocaine sur le plan diplomatique et conseillant à leurs dirigeants imposés de réviser judicieusement leur position vis à vis du Maroc voisin et d’éviter de continuer à culpabiliser inutilement le royaume réputé pour son calme, sa stabilité et son pacifisme, et tendant constamment une main amicale, pour lui faire porter le chapeau de la situation désastreuse dans laquelle ils ont plongé l’Algérie. Ils ont, de nouveau craché leur bile qui ne les a jamais aidés à digérer leurs précédentes défaites.
Les ennemis du Maroc ont critiqué, de manière virulente, la décision du Royaume du Maroc de reprendre des contacts et des relations diplomatiques avec Israël, occultant le fait stratégique que le royaume n’a rien modifié à sa position de soutien au peuple palestinien frère et qu’il continuera à jouer son rôle d’intermédiaire et de facilitateur crédible auprès de tous les protagonistes dans le dossier du Moyen-Orient.
Ainsi, la réactivation des mécanismes des relations avec Israël, qui existaient et qui ont servi depuis des années, comme un outil de paix et de rapprochement, vont plutôt servir de près la cause palestinienne qui, soulignons-le, est importante pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI et pour le peuple marocain qui s’attachent à une solution de la crise palestinienne sur la base des deux États, un État palestinien et un État israélien, et au principe de la négociation directe entre Palestiniens et Israéliens comme seul processus pour parvenir à une paix durable. A souligner aussi que le Souverain Marocain qui est le Président du comité d’Al-Qods relevant de l’Organisation de la coopération islamique, a de tout temps œuvré moralement, politiquement et matériellement à la préservation du cachet islamique de la ville sainte et l’ouverture de la Ville Sainte à tous les pratiquants des trois religions monothéistes.
Cette œuvre fondée par Feu SM Hassan II et reprise à bras-le-corps, par SM Mohammed VI, se poursuit volontairement depuis des décennies.
Pendant ce temps, que faisaient nos voisins algériens pour la Palestine et pour les Palestiniens ? Rien ! Absolument rien, sinon la culture de paroles creuses, sans lendemain.
Bref, dédaignant ce voisin de l’Est, gratuitement perturbateur, et ses protégés du polisario dont les quelques dirigeants bouffent à tous les râteliers au détriment de dizaines de personnes retenues de force dans les camps vétustes de Tindouf, le royaume du Maroc, pratiquant la sage politique des chiens qui aboient et de la caravane qui passe, continue son chemin vers la victoire, dans la paix la légitimité et la prospérité de ses provinces sahariennes.
Du côté du monde arabe, des pays frères ont salué la reconnaissance par l’administration américaine de la souveraineté du Maroc sur Son Sahara.
A cet égard, le Souverain du Bahreïn, SM le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, s’est félicité de la reconnaissance par les Etats Unis de la souveraineté du Royaume du Maroc sur la région du Sahara marocain et de l’ouverture d’un consulat américain dans la ville de Dakhla.
Le Souverain du Bahreïn a souligné que cette décision constitue un pas historique important vers le renforcement de l’intégrité territoriale et les droits du Maroc sur son Sahara, saluant la teneur de l’entretien téléphonique entre SM le Roi et le Président Trump portant sur la situation actuelle au Moyen orient, ce qui renforce la paix, la stabilité et la prospérité dans la région.
Abondant dans le même sens, le Président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé que la décision de reprendre les contacts officiels et les relations diplomatiques entre le Maroc et Israël est un pas vers davantage de stabilité et de coopération régionale.
De son côté, Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, Prince héritier d’Abou Dhabi, commandant suprême adjoint des Forces Armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis, s’est félicité, dans un tweet, de l’annonce par les Etats Unis de leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Marocain.
S.E Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, a salué aussi la décision du Royaume du Maroc de reprendre les contacts et relations diplomatiques avec Israël, notant qu’il s’agit d’une démarche souveraine de nature à consolider “nos actions communes pour la stabilité, la prospérité et la paix juste et durable dans la région”.
Pour sa part, le ministère émirati des affaires étrangères a relevé, dans un communiqué, l’importance de la décision américaine de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur Son Sahara dans la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région.
Le ministère a saisi cette occasion pour réitérer “la position historique et constante des Emirats arabes unis soutenant le Maroc frère et sa souveraineté sur l’ensemble de Ses terres”.
Il a formulé le vœu de voir la reprise des relations entre le Maroc et Israël renforcer le climat de paix et de coopération régionale et internationale et soutenir les efforts communs de la région pour la paix et la prospérité.
De son côté, le Sultanat d’Oman s’est félicité de la teneur de l’entretien téléphonique entre SM le Roi et le Président américain d’une part et entre le Souverain et le Président palestinien Mahmoud Abbas d’autre part.
Le ministère omanais des Affaires étrangères a exprimé le vœu de voir la reprise des relations entre le Maroc et Israël renforcer les efforts déployés pour parvenir à une paix globale, juste et permanente au Moyen orient.
Pour leur part, nos partenaires africains ont applaudi la nouvelle victoire diplomatique du Maroc.
Concernant nos voisins européens, la France a relevé que le conflit au Sahara « n’a que trop duré et fait peser un risque permanent de tensions, comme nous l’avons vu récemment à El Guerguarat ».
La France est attachée à la recherche d’une solution politique dans le cadre de la légalité internationale et considère, dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain comme une base de discussions sérieuse et crédible. Elle est, sur cette base, favorable à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
S’agissant de la question palestinienne, la France a salué « le rappel par les autorités marocaines de leur soutien à la solution des deux États vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité » et souligné « l’importance des négociations entre les parties pour parvenir à une paix durable ».
La presse française estime qu’ « avec la décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara, le Maroc «dame le pion à l’Algérie», principal soutien du polisario, désormais sous pression», écrit le magazine français «Le Point», ajoutant « cette décision de poids de Washington de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara (…) a de quoi provoquer la fureur d’Alger, mais cette dernière a-t-elle actuellement les moyens diplomatiques? » s’interroge le magasine, expliquant : «Alger est empêchée : Hirak, Covid-19, le président Tebboune qui a disparu depuis plus de quarante jours: Alger pâtit d’une gouvernance contestée dans la rue et d’un vide au sommet de l’Etat. Une situation fantomatique préoccupante quand on connaît le degré de concentration des pouvoirs à la présidence de la République. Une vacance qui coûte des points » note l«Le Point », estimant que, pendant ce temps, le Maroc, sous la houlette du Roi Mohammed VI « a mis en place une diplomatie africaine qui parie sur le long terme. Accords commerciaux, infrastructures, hubs financiers, diplomatie religieuse : l’édification est méthodique » conclue « Le Point ».
En Espagne, le Journal El Païs considère, de son côté, que « la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur Son Sahara est “l’aboutissement de trois décennies de batailles gagnées par la diplomatie de Rabat sur le polisario et l’Algérie ».
« Lors de cette période » poursuit El Païs, « le Maroc s’est imposé comme un partenaire privilégié de l’Espagne, de la France, des États-Unis, des pays du Golfe et de dizaines de pays africains”, affirme le journal dans un article intitulé « Les alliances expliquant le pouvoir du Maroc ».
« Les efforts du Maroc ont permis que 41 pays retirent leur reconnaissance de la pseudo “rasd », au cours des 20 dernières années, fait observer la publication espagnole, ajoutant : « le Maroc a atteint, en 30 ans, l’un de ses grands objectifs, à savoir l’élimination de l’option du référendum d’autodétermination pour le Sahara, et le Royaume accorde un intérêt particulier à ses alliances, mais la priorité demeure obtenir la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur le Sahara .,Grâce à ses efforts et à ses puissantes alliances internationales, personne ne conteste le poids international du Maroc, même pas ses adversaires », conclue El Pais.
Côté officiel, le voisin ibérique serait, apparemment, quelque peu contrarié par la décision des États-Unis. L’Espagne, et l’UE dans une moindre mesure, ont perdu une carte de pression sur le Royaume, qu’ils ont l’habitude d’utiliser dans la négociation de dossiers épineux, comme la délimitation des frontières maritimes entre le Maroc et les îles Canaries ou encore le dossier de la Pêche. Aussi, on comprend que la participation du parti socialiste Podemos au gouvernement espagnol (parti connu pour son soutien au polisario est une barrière à toute réaction favorable aux récents développements au Sahara Marocain.
Pour le Royaume Uni, « la décision américaine est pragmatique et très réfléchie » a indiqué l’ex-présidente du groupe parlementaire multipartite sur le Maroc au parlement britannique, Julie Kirkbride.
« Je suis ravie de cette décision, qui est, à mon avis, très réfléchie et qui ouvre une voie pragmatique à suivre », a-t-elle déclaré, soulignant que « le Roi Mohammed VI a fait preuve d’un leadership fort et assumé pour parvenir à un règlement de ce différend et garantir un avenir prospère de la région ».
Mme Kirkbride qui a souligné l’importance du fait que « ce différend soit réglé afin que la population des provinces du Sud puisse vivre paisiblement tout en étant rassurée sur son avenir », estime que la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara constitue « un énorme soutien à ce processus ».
« La décision américaine reconnaît également le fait que le Maroc a consenti d’énormes investissements dans la région et œuvré à créer un processus politique inclusif », a encore dit Mme Kirkbride, relevant que «les États-Unis reconnaissent aussi les progrès que le Maroc a accomplis pour maintenir la stabilité et la prospérité dans la région ».
L’ex-présidente du groupe parlementaire multipartite sur le Maroc au parlement britannique espère que « ceux qui contestent encore ce résultat viendront maintenant reconnaître ce processus afin que tous les habitants de la région puissent aspirer à un avenir pacifique, stable et prospère ».Elle a aussi émis l’espoir que cette décision soit le premier pas vers la résolution de ce conflit qui n’a que trop duré. « Ce différend a duré trop longtemps alors qu’il n’y a aucune crédibilité réelle dans les arguments » avancés par les autres parties. J’espère que les gens qui ont passé leur vie à alimenter ce différend vont enfin reconnaître leur défaite ».
Mme Kirkbride a conclu en soulignant que « le Maroc offre une solution qui garantit la paix, la stabilité et le développement inclusif ».
Pour sa part, l’ancien ministre d’Etat au ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCO), Mark Field, s’est félicité de la décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur Son Sahara, saluant « un exploit diplomatique » de S.M le Roi Mohammed VI.
« Je suis très heureux de la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara mais aussi celle d’ouvrir un consulat américain à Dakhla », a affirmé M. Field dans une déclaration à la MAP.
Interrogé sur l’impact de cette décision sur le maintien de la stabilité et la paix dans la région, Mark Field a souligné que la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara devrait inciter l’Algérie à « participer activement aux pourparlers de paix. Cela représente une grande opportunité pour toutes les parties à s’engager dans le processus conduit par l’ONU en vue d’une paix durable et une stabilité dans la région » dirat-t-il, souhaitant que la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara apporte un nouvel élan à la région.
Et de conclure : « Le Maroc a rétabli les relations avec Israël, mais tout en continuant à soutenir la cause palestinienne. J’espère que cela permettra au royaume d’atténuer les tensions dans la région » a-t-il dit, notant qu’à travers son expérience en tant qu’ancien membre du ministère des Affaires étrangères britannique, il tient à saluer S.M le Roi Mohammed VI pour cet exploit diplomatique.
Bien d’autres pays se sont manifestés favorablement au royaume du Maroc, pendant que d’autres comme la Russie ou La Chine n’ont, jusqu’à présent émis aucun avis.
Sur le plan interne, le peuple marocain a manifesté sa joie dans plusieurs villes du royaume dont celles des provinces du Sud.
Ainsi, les citoyens et les chioukhs sont sortis dans la rue à Laâyoune et à Dakhla, entre autres, pour manifester leur joie et mettre en exergue la décision du Président américain Donald Trump, scandant des slogans affirmant la marocanité du Sahara et célébrant la «grande victoire de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, marquant l’isolement des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc ».
Les participants portaient des habits traditionnels du Sahara et brandissaient le drapeau national et des photos de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que la carte du Maroc dans son intégralité, qui a été officiellement adoptée par le gouvernement américain et présentée samedi à Rabat par l’ambassadeur US au Maroc, M. David Fischer.
A Laayoune, un rassemblement, dirigé par Moulay Hamdi Ould Rachid s’est déroulé en présence de milliers demanifestants partisans qui ont chanté l’hymne national dans une ambiance de fête, patriotique et enthousiaste suscitée par la décision américaine.
Moulay Hamdi Ould Rachid a précisé dans son discours que l’ouverture du consulat américain aux côtés des consulats africains et des pays arabes frères est une reconnaissance de la crédibilité de l’autonomie gouvernementale.
Ould Rachid a appelé le front polisario à la raison, affirmant que les Sahraouis continuent de tendre la main pour travailler ensemble sur le plan d’autonomie, ce plan étant la seule solution au problème du Sahara.
Les habitants de Dakhla, pour leur part, se sont rassemblés, samedi après-midi sur la Place Hassan II, pour exprimer leur soutien à la décision américaine de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur l’ensemble de son Sahara et réitérer leur soutien absolu à l’Initiative marocaine d’autonomie présentée par le Maroc devant les Nations unies comme solution réaliste et crédible pour régler ce conflit artificiel.
Animés d’une grande ferveur patriotique, les citoyens venus en masse, brandissant des drapeaux du Royaume, des portraits de SM le Roi et des banderoles portant des slogans soutenant l’intégrité territoriale du Maroc et condamnant les agissements des ennemis de la cause nationale, ont salué toutes les décisions adoptées par le Maroc dans le but de consacrer la marocanité du Sahara et préserver la paix et la stabilité dans la région.
Cette manifestation a été aussi une occasion pour les habitants de la région de saluer la diplomatie royale clairvoyante, qui a permis de gagner davantage de soutien international, africain et arabe à la question du Sahara marocain et de parvenir à la reconnaissance par les États-Unis, pour la première fois de leur histoire, de la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain et leur décision d’ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla.
En outre, ils ont salué les réalisations accomplies et les projets de développement dans les provinces du Sud du Royaume, sous la sage conduite de SM le Roi, inscrits dans le modèle de développement des régions du Sud, ayant permis d’ériger la région du Sahara en un pôle socio-économique africain et un trait d’union entre l’Afrique et l’Europe.
Que reste-t-il à dire sur les réactions ?
Ah oui ! n’oublions pas notre chef de gouvernement, Ssi Saâdeddine El Othmani qui a salué la reconnaissance du Sahara marocain mais esquivé le sujet de la normalisation avec Israël
« La reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique, à travers un décret présidentiel, de la marocanité du Sahara et de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de Ses provinces du Sud est « une victoire historique » pour la cause nationale et la marocanité du Sahara » a affirmé le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, expliquant que cette reconnaissance « constitue un tournant important » dans la mesure où c’est la première fois qu’un pays occidental reconnaît aussi explicitement la marocanité du Sahara, et relevant que les Etats-Unis ne sont pas seulement une superpuissance, mais aussi un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies ».
En Tant que Secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), El Othmani n’a pas évoqué la normalisation des relations encore le Maroc et Israël, sachant que son parti avait rejeté catégoriquement “toute normalisation avec l’entité sioniste” lors du Forum national de la jeunesse du PJD, le 23 août dernier.
Voyons maintenant quelles sont les perspectives du Maroc dans ses provinces du Sud, à la lumière de la nouvelle situation car, il ne s’agit pas pour le royaume de se reposer sur ses lauriers. La proclamation du président américain est, certes, une décision historique, mais c’est une grande victoire qui ne s’est pas faite en une journée, et il s’agit, maintenant, de consolider les réalités incontestables” prouvées par l’histoire, la géostratégie et la politique, ne laissant aucun doute sur la Marocanité du Sahara et ce, malgré les mensonges des ennemis du Royaume.
Le Maroc a un dossier juridiquement solide et il dispose d’une bonne réputation. Nous avons des appuis au Congrès et au sein de l’administration. Mais aux Etats-Unis, le paysage politique connaît l’émergence de nouvelles figures qu’il faut sensibiliser à la cause nationale.
D’un autre côté, l’émancipation et le développement des provinces du Sud doivent se poursuivre à la même cadence qui prévaut depuis plus de trente années.
A ce propos, nous pouvons nous féliciter de la ferme volonté de SM le Roi Mohammed VI exprimée dans le discours royal de la commémoration du 45è anniversaire de la Marche Verte.
dont on dira qu’il s’agit d’une ‘Marche renouvelée sur la voie du progrès économique et social du Royaume en général et de ses provinces du sud en particulier.
Le Souverain a insisté sur la nécessité de mettre à profit les potentialités des provinces du sud sur les différents plans, non seulement pour consolider le développement de la région, mais également pour faire de ces zones un relai entre le Maroc et l’Afrique, la finalité étant de s’inscrire efficacement dans le processus ambitieux d’intégration continentale africaine.
Le discours royal a souligné que l’atteinte de ces objectifs requiert des actions soutenues, à travers la mise en place d’infrastructures adaptées et de grande envergure, en vue de promouvoir des secteurs porteurs d’avenir et favorables à la prospérité socio-économique des provinces du sud du Royaume.
Il s’agit, en particulier, du port de Dakhla-Atlantique et des installations nécessaires pour le dessalement de l’eau de mer et la production d’énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne.
Dans cette perspective, le Souverain a lancé les bases des projets structurants ayant des effets d’entraînement incontestables.
Ces projets vont favoriser la promotion des secteurs économiques et donner une nouvelle dynamique socio-économique dans les provinces du Sud du Royaume, à la faveur de l’expérience conséquente accumulée par le Maroc dans ces secteurs stratégiques.
Ainsi, nous fermons ce dossier sur l’évolution positive de la consolidation historique de Notre Sahara Marocain, considérée par l’ensemble des Marocains, toutes tranches d’âge, toutes catégories sociales et toutes orientations politiques, comme une idéologie bénie, s’intégrant dans la sacrée devise religieuse nationale et patriotique : « Allah, Al Watan, Al Malik (Dieu, La Patrie, Le Roi) » !!!