Le mois de décembre s’installe et on apprécie fortement de se lover chez soi avec un bon livre. L’activité idéale pour combattre les températures en berne et occuper nos prochaines soirées hivernales – au coin du feu pour les plus chanceux d’entre nous. Cette semaine je vous invite à découvrir « Soufi mon amour » d’Elif Shafak.
Un roman qui nous invite à un voyage intérieur dans l’amour et la spiritualité, une quête où l’amour est un océan infini, qui nous dévoile le « soufisme », cette branche spirituelle de l’Islam qui n’est qu’amour, tolérance, humanité, humilité, compréhension et découverte de l’autre.
Elif Shafak maîtrise parfaitement les codes. L’ambiance, les couleurs, les odeurs, le cosmopolitisme des villes orientales sont très présents grâce à la sensorialité de la plume de l’auteure. Avec rigueur et précision, elle évoque la société féodale du XIIIe siècle en Anatolie. Une aventure littéraire puissante et riche, délicieuse et envoûtante qui nous tire vers le haut à l’aide d’une construction innovante et novatrice, une réalisation fluide et intelligente, mais une lecture qui incite à « l’humilité » , à la recherche de sa richesse intérieure.!
Ce livre résonnera longtemps en vous, tellement ses messages révèlent de la puissance et ouvrent les yeux sur des vérités que l’on n’a jamais osé accepter. Un livre de chevet à consulter souvent pour remettre les pendules à l’heure. Bonne lecture !
Résumé : Ella Rubinstein a en apparence tout pour être heureuse : une jolie maison dans le Massachusetts, trois beaux enfants, un chien fidèle.
Mais, à l’aube de ses quarante ans, elle se demande si elle n’est pas passée à côté d’elle-même. Les infidélités de son mari ne sont plus un mystère et les cours de cuisine du jeudi ne suffisent pas à exalter sa vie monotone. Décidée à reprendre une activité professionnelle, elle est engagée comme lectrice par un agent littéraire.
Sa première mission : rédiger une note sur un manuscrit signé Aziz Z. Zahara. Ce roman, qui retrace la rencontre entre le poète Rûmi et le plus célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz, va être une révélation pour Ella. Au fil des pages, elle découvre le soufisme, le refus des conventions et la splendeur de l’amour.
Cette histoire se révèle être le miroir de la sienne. Aziz – comme Shams l’a fait pour Rûmi sept siècles auparavant – serait-il venu la libérer ?