Alors que la pandémie du nouveau Coronavirus s’intensifie dans les quatre coins du monde, et que la plupart des pays font continuellement face à de nouveaux foyers de contamination, la victoire sur la maladie semble devoir passer par un vaccin et, pour de nombreux experts, seul un vaccin ouvrira la porte à un retour à la normalité.
Or, la recherche d’un vaccin salvateur pour l’humanité n’a, jusqu’à présent, donné aucun résultat tangible, malgré que, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 141 vaccins contre la Covid-19 seraient actuellement à l’étude dans le monde, notamment en Russie, en Chine, aux États-Unis et en Europe.
A ce propos, l’exemple de la Russie est, non seulement encourageant, mais présente un certain espoir, à terme.
En effet, les tests cliniques d’un premier vaccin anti-coronavirus ont débuté le 18 juin dernier, à l’hôpital militaire Bourdenko de Moscou. Deux semaines plus tard, les quinze volontaires s’étant fait inoculer le produit se portaient bien, certains comparant même les injections reçues à « une cure de vitamines ».
Ainsi, ce vaccin créé par le centre d’épidémiologie russe « Gamaleïa » de l’université Setchenov de Moscou, n’a jusqu’ici pas eu d’effets négatifs sur les volontaires qui tolèrent le vaccin, n’ayant ressenti qu’ une légère fièvre enregistrée le premier jour suivant la vaccination.
Il s’agit d’un sérum recombinant à base d’adénovirus qui est un vaccin non vivant, artificiel. En fait, il ne contient pas d’éléments du coronavirus, mais il doit provoquer une réponse immunitaire similaire à celle qui survient lors d’une infection par le coronavirus
Au total, 38 personnes participent aux essais cliniques dudit vaccin anti-coronavirus qui se déroulent à l’hôpital Bourdenko du ministère russe de la Défense et à l’université. Le fait que des scientifiques d’un institut moscovite s’inoculent un prototype de vaccin contre le nouveau coronavirus , illustrer l’ambition de la Russie dans la course mondiale à un remède.
Les résultats de la première phase des essais cliniques du vaccin seront prêts fin juillet. Certains chercheurs russes assurent qu’un vaccin pouvait être créé avant la fin de l’été.
D’ailleurs, la Russie a proclamé haut et fort sa volonté d’être parmi les premiers, voire la première, à développer un vaccin contre le virus Covid1 9.
Outre le programme de l’Institut Gamaleïa, de nombreux autres projets sont pilotés par des consortiums publics-privés, ou encore par le ministère de la Défense.