Etre en bonne santé et avoir une forme éblouissante, c’est le désir de tout un chacun, mais est ce que nous nous donnons tous les moyens pour y arriver ? C’est peu sûr… C’est d’ailleurs de cette interrogation capitale que tout en découle Mais, avant de poursuivre l’analyse de ce crucial sujet, il est judicieux de préciser que le contenu de ce texte ne prétend nullement prodiguer de conseils diététiques et encore moins des prescriptions médicales. Dans de telles perspectives, il convient de consulter les professionnels de la santé et les spécialistes de la diététique qui sont compétents dans ce domaine. Notons qu’il s’agit là, en l’occurrence, simplement de relater un fait de société d’une importance considérable.
Ceci étant, la dégradation de la santé observée chez un grand nombre est de l’avis de spécialistes, occasionnée par plusieurs facteurs qui sont dus principalement aux effets du mode de vie de notre société actuelle exacerbé, entre autres par:
La qualité défaillante des produits alimentaires : la vie en sédentarité et ses caractéristiques contraignantes; l’altération de la condition physique et l’absence d’un style de vie flegmatique; la pauvreté affective au niveau familial ainsi que le manque de reconnaissance dans le milieu professionnel. Tous ces aspects sont propices à accentuer la résurgence de la tension et de l’angoisse qui affaiblissent les défenses de notre corps.
En premier lieu intéressons-nous donc à l’aspect alimentaire, la qualité des produits alimentaires a été sacrifiée au détriment de la quantité pour pallier à la croissance de la démographie, et au passage faut-il le signaler, à l’augmentation substantielle de profits détenus par une certaine oligarchie. Nous assistons ainsi à la généralisation des exploitations agricoles extensives et un élevage intensif utilisant respectivement les pesticides pours les cultures et les antibiotiques pour « engrossir » bétails et volailles. En outre les cultures sous serres ont supprimé la saisonnalité des fruits et légumes dénaturant ainsi leurs goûts et leurs performances nutritionnelles. Parallèlement les petites exploitations fermières et autres maraichers disparaissent à vue de nez car exclues de ce nouveau modèle économique. Dans ces conditions le produit final proposé aux consommateurs est loin de contenir les vitamines et substances indispensables et suffisantes à notre organisme.
En ce qui concerne la sédentarité, notons que ce mode de vie réduit l’espace vital des habitants les comprimant dans des emplacements exigus et limitant leurs environnements naturels. La conséquence étant le ressenti d’un confinement physique et moral, la motorisation à outrance pour les tâches au quotidien et les déplacements. A cet aspect se greffe inéluctablement l’accroissement de la pollution aussi bien de l’air que du point de vue nuisances sonores. Vivre en sédentarité implique également de sacrifier un aspect de la philosophie qui prône une certaine insouciance source d’apaisement et de réduction appréciable du stress.
Incontestablement chez la grande majorité des citadins le manque d’efforts et exercices physiques au quotidien occasionnent à la longue une atrophie musculaire, une réduction des capacités respiratoires et une détérioration du système sanguin et cardiaque.
Enfin, l’ambiance familiale qui nécessite un climat serein et équilibré. A signaler également que le milieu professionnel se doit de considérer l’estime et la valorisation rapport aux tâches accomplies, par les salariés quel que soit leur niveau hiérarchique dans l’entreprise. De telles dispositions détermineraient une solidité morale qui minimiserait les situations conflictuelles sources de troubles psychiques et de mal être. Parallèlement elles favorisent l’élimination de toute angoisse et dépression qui fragilisent le système immunitaire.
La conséquence tragique qui résulte de ces méfaits cumulés se traduit par la propagation de maladies graves telles que les cancers, insuffisances rénales, cardiaques et respiratoires sans oublier le fléau sanitaire N° 1 le diabète qui malheureusement touche de plus en plus de populations avec hélas des dégâts considérables.
Devant un tel désastre il faut bien évidemment agir en urgence. La bonne santé d’une personne est la quintessence d’efforts de deux protagonistes principaux, chacun doit assumer pleinement et efficacement sa responsabilité: il s’agit de l’action de l’individu lui-même et celle des instances du pouvoir public qui le gouvernent.
Au niveau de l’individu, c’est tout d’abord ce principe du bon sens qui doit être la règle : éviter tous les excès, le corps humain est très vulnérable à cette pratique. Par contre il convient de veiller à l’application de ces quelques principes: les repas équilibrés pris à des horaires réguliers, la pratique du sport ou au minimum une marche journalière, un sommeil régulier et une attitude comportementale paisible. Par ailleurs, ne jamais perdre de vue la proscription totale de l’alcoolisme, du tabagisme, et dans une moindre mesure, la consommation de sandwichs et autres aliments proposés sous formes de plats cuisinés et de boissons industriels. De même il est capital de protéger les jeunes générations de l’excès de « la mal bouffe » proposée par les Fast Food en particulier et in fine de toute addiction nuisible.
Quant aux pouvoirs publics, leur rôle est primordial quant à la protection de la santé publique par les soins à prodiguer et les campagnes de prospection et de sensibilisation aux risques encourus. Et au- delà des équipements, d’infrastructures et d’une couverture par le personnel médical suffisante, les responsables doivent s’atteler à mettre en place des réformes et règlements pour assainir la production alimentaire. Il devient également indispensable de promouvoir et de développer l’agriculture et l’élevage biologiques gages d’une meilleure qualité pour la santé et l’environnement.
Ces quelques précautions complétées par des contrôles médicaux constants que tout un chacun doit solliciter, et si besoin, de consultations auprès de diététiciennes et diététiciens professionnels, doivent être les règles strictes à observer pour accéder à ce postulat: la santé est un bien précieux, soyons vigilants pour la conserver.