Conseil des ministres à Laâyoune
[color=#999999][size=08]Le 15-02-2016 à 11:59:34 [/size][/color]
[justify][size=12][justify] Samedi 6 février, SM le Roi Mohammed VI a Laÿoune le premier Conseil de ministres de 2016. La symbolique de la tenue de ce Conseil dans la capitale du Sud marocain a été soulignée par l’importance de l’ordre du jour dont nous avons retenu les points suivants :
[color=#ff0000]1-Conseil de régence[/color]
M le Roi avait demandé dans un récent discours l’adoption de la loi organique sur le Conseil de régence, qui devra accompagner le prince héritier jusqu’à 20 ans, s’il venait à être intronisé avant cet âge.L’article 44 de la constitution le stipule clairement : « Le Roi est mineur jusqu’à dix-huit ans accomplis. Durant la minorité du Roi, un Conseil de Régence exerce les pouvoirs et les droits constitutionnels de la Couronne, sauf ceux relatifs à la révision de la Constitution. Le Conseil de Régence fonctionnera comme organe consultatif auprès du Roi jusqu’au jour où il aura atteint l’âge de vingt ans accomplis. Le Conseil de Régence est présidé par le Président de la Cour Constitutionnelle. Il se compose, en outre, du Chef du Gouve
ement, du Président de la Chambre des Représentants, du Président de la Chambre des Conseillers, du Président-délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, du Secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas et de dix personnalités désignées par le Roi intuitu personae. Les règles de fonctionnement du Conseil de Régence sont fixées par une loi organique ».
Le projet de loi organique devra donc apporter plus de précisions sur ce Conseil qui revêt une importance extrême, puisqu’il s’agit de seconder le Roi, s’il est mineur, dans l’accomplissement de ses devoirs.
[color=#ff0000]2- Réforme de l’Enseignement [/color]
Le ministre de l’éducation nationale a présenté un exposé sur les orientations stratégiques de la politique de l’Etat conce
ant la vision stratégique pour la réforme de l’éducation. Il en ressort trois points d’importance :
1/ L’ouverture sur les langues étrangères dans l’enseignement marocain : Rachid Belmokhtar a indiqué qu’en application des instructions royales, « la priorité sera donnée à la qualité dans l’enseignement public, à l’ouverture sur les langues étrangères, notamment dans l’enseignement des matières et spécialités scientifiques et techniques, ainsi qu’à la promotion de la formation professionnelle». Cela mettra fin à la levée des boucliers des défenseurs de la langue arabe, exclusivement, dans le cursus pédagogique national. Et pour que ce soit plus claire encore, SM le Roi a réaffirmé que « l’ouverture et la communication ne signifient nullement l’aliénation ou le suivisme, comme elles ne doivent pas être un prétexte pour l’isolement et le repli sur soi ».
2/ L’orientation précoce des élèves et étudiants qui ont des qualifications et des penchants dans ce domaine. L’acheminement systématique vers les universités et les diplômes, quels qu’ils soient, est donc fini. C’est une sorte de système allemand qui est privilégié, avec une orientation en fonction des profils, dès un âge précoce. Cela diminuera l’échec scolaire, adaptera mieux la formation au marché et désengorgera à terme les universités.
Par ailleurs, SM le Roi a demandé au ministre des Habous et des Affaires islamiques de reconsidérer l’enseignement religieux, tant dans l’enseignement public que privé ou encore dans les établissements de l’enseignement originel. Les programmes et les manuels scolaires devront être révisés aux fins « d’accorder une grande importance à l’éducation aux valeurs de l’islam tolérant, dans le cadre du rite sunnite malékite, qui prônent le juste-milieu, la modération, la tolérance et la cohabitation avec les différentes cultures et civilisations humaines ».
3/ Une nouvelle conception de l’enseignement religieux. En clair, marocaniser l’enseignement, mettre fin au suivisme et s’ouvrir sur le monde.
[color=#ff0000]3- Remue-ménage diplomatique[/color]
SM le Roi a nommé un nouveau ministre délégué des Affaires étrangères. Il s’agit de NacerBourita, jusque-là secrétaire général du même ministère. Plusieurs ambassadeurs ont également été nommés.
NacerBourita est un diplomate de carrière, et il était le directeur de cabinet de l’ancien ministre des Affaires étrangères Taïeb Fassi Fihri, actuellement conseiller au cabinet royal.
MbarkaBouaïda, actuelle ministre déléguée dans le même département, est donnée partante, pour prendre en charge le dossier du Sahara sur le plan diplomatique.
Par ailleurs, le Conseil de ministres devait examiner une liste de nouveaux ambassadeurs (nominations ou permutations), dont le nombre varie entre 60 et 70. Le Maroc dispose de 91 ambassadeurs à l’étranger. C‘est donc un mouvement sans précédent qui va secouer le ministère des Affaires étrangères.
[color=#ff0000]4- Driss Benhima débarqué de la RAM[/color]
Lors du Conseil de ministres du 6 février, SM le Roi Mohammed VI a nommé l’ancien directeur de l’Office national marocain du tourisme, Abdelhamid Addou, à la place de Driss Benhima limogé après une dizaine d’années à la tête de la RAM.
Il sera tout de même reconnu à Benhima qu’il aura mode
isé sa flotte, engagé et mené à bien un plan social, ouvert la compagnie sur l’Afrique et surtout ramené les comptes dans le positif. Il a été régulièrement décoré et soutenu par SM le Roi Mohammed VI dans ses moments difficiles où il était contesté par tout le monde.
Mais ces de
ières semaines, plusieurs affaires ont secoué la RAM, comme la vidéo de cafards sur les plateaux repas ou encore cette autre vidéo d'un chien en première classe, partageant le repas de sa propriétaire…Cela s’ajoute à la médiocrité de la politique commerciale et concurrentielle de Royal Air Maroc comptant parmi les compagnies aériennes les plus chères du monde.[/justify][/size][/justify]
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aldetange
ews.com]Le Jou
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