Jusqu’où ira la haine du pouvoir algérien envers le Maroc ? Oui, c’est bien de la haine dont il faut parler désormais pour qualifier l’escalade dans laquelle s’est lancé Alger en fermant son espace aérien aux avions marocains. Il s’agit là d’une étape supplémentaire dans une fuite en avant qui a commencé cet été avec la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.
Honni par une grande partie du peuple car incapable de répondre à ses attentes et ses problèmes quotidiens, le pouvoir algérien est aux abois. Comme d’habitude, il a choisi de faire diversion en cherchant à créer une crise avec le Maroc quitte à pousser jusqu’au ridicule en accusant Rabat d’avoir été à la source des incendies qui ont ravagé la Kabylie cet été.
Le plus inquiétant, c’est l’imprévisibilité d’un tel régime. Personne, ni même les services de renseignements les plus rodés, ne peuvent prédire jusqu’où il peut aller. Face à l’hystérie du pouvoir algérien, le Maroc répond par la pondération en prenant à témoins la communauté internationale. Mais il se tient prêt à toute éventualité.
ux yeux d’Alger, le tort de son voisin, c’est d’avoir réussi son repositionnement stratégique en Afrique et de défendre ses intérêts vitaux en renouant des liens diplomatiques avec l’État d’Israël. Les succès des entreprises marocaines et la percée diplomatique de Rabat sur le continent ont rendu fous les militaires algériens. Au vu des performances que réalise le Maroc et des succès qu’il continue d’engranger, gageons qu’il y aura toujours plus de fous à Alger.