Le maire de Tanger Fouad El Omari, accompagné de membres de son bureau communal, a visité, jeudi, les parcs de véhicules et de matériel des deux nouvelles sociétés «Solamta» et « Sita-Al Boughaz » qui prennent la relève de la société sortante « Tec
ant la gestion déléguée de l’assainissement solide et de la collecte et l’évacuation des ordures à Tanger avait abouti, en juillet de
ier, à la sélection des offres de deux entreprises adjudicataires : la société espagnole « Althenia Sando » qui a ensuite créé pour son avtivité à Tanger la société « Solamta » désormais opérationnelle dans le secteur appelé « Tanger-Est », comptant les arrondissements urbains de Béni Makada et Mghogha, et la société française « Sita El Beida » qui a créé la société « Sita Al Boughaz » affectée au secteur « Tanger-Ouest», incluant les deux arrondissements urbains de Tanger-Médina et Souani.

En attendant l’entrée en service effective de ces deux prestataires, le délégataire sortant, TecMed, avait continué à assurer normalement son service dans les deux zones délimitées de la ville, dans le cadre d’un prolongement exceptionnel de son contrat pour une durée de quatre mois, le temps de permettre aux deux nouveaux concessionnaires de s’équiper et d’être à même d’entreprendre convenablement leur travail.
D’un coût annuel de 170 millions de dirhams, la gestion de ce service public est confiée, pour la première fois, à deux prestataires différents pour une durée de sept ans, reconductible une seule fois.
Parmi les nouveautés adoptées, il y a donc la stratégie de diviser la ville en deux secteurs autonomes.
Les deux nouveaux délégataires ont la tâche de collecter et faire évacuer quelque 300.000 tonnes de déchets par an.
Autres nouveautés : les sociétés délégataires sont tenues de faire équiper leurs véhicules de collecte, de GPS de manière à ce que leurs itinéraires soient suivis de façon continue, et d’assurer une collecte au porte à porte dans les quartiers non accessibles aux véhicules motorisés.
Cependant, ces nouvelles dispositions se heurtent, comme nous l’avons déjà signalé à deux reprises, à un problème de taille, celui de la décharge publique actuelle arrivée à saturation.
Le maire de Tanger, Fouad El Omari, estime que ce dépotoir public de 30 ha créé en 1970 dans l’arrondissement urbain de Moghogha, et qui est l’un des plus anciens au Maroc, constitue désormais une véritable bombe à retardement pour la ville de Tanger.
Il s’agit donc pour le Conseil de la ville, de mettre en œuvre le projet de la nouvelle décharge sur un terrain domanial de 150 ha situé dans la Commune rurale de Hjar N’hal, à condition de parvenir à convaincre le Conseil de cette commune qui a, jusqu’à présent, opposé une résistance farouche à la création de la nouvelle décharge dans sa commune.
M. ABOUABDILLAh