serait le dernier à pouvoir intervenir logiquement surles problèmes de l’Enseignement au Maroc
Il existe un proverbe arabe qui dit « Ine lam tastahyi if3al ma chiet ! (Si tu n’as pas honte, fais ce que bon te semble !) »
Ce proverbe devrait aller comme un gant au secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, qui, mine de rien, faisant de la Maison de la Presse à Tanger un tremplin pour sa campagne électorale prématurée en prévision des prochaines législatives, a osé, en toute effronterie, évoquer et critique les problèmes de l’Enseignement au Maroc, un sujet sur lequel il serait le dernier à pouvoir intervenir logiquement. H’chouma !
Pour débattre de différents sujets politiques, Baraka est dans son droit légitime, mais pour donner son avis sur l’Enseignement au Maroc, Nizar Baraka serait dans son tort le plus absolu car, on ne comprend pas comment un responsable du parti de l’Istiqlal puisse encore critiquer le système de l’Enseignement adopté par le royaume alors que c’est précisément son parti qui a conduit le pays à l’impasse où il se trouve aujourd’hui, empêchant notamment l’enseignement des matières scientifiques en langue vivante occidentale.
N’est-ce pas justement l’istiqlalien Azeddine Laraki, qui avait entraîné le Maroc au désastre que l’on connaît aujourd’hui, en étant l’artisan de l’arabisation puis de l’islamisation controversée de l’enseignement au Maroc, du temps où il était ministre de l’Education nationale dans les années 1970-1980 alors que lui-même avait obtenu un doctorat en médecine à Paris en 1957 ?
N’est-ce pas encore ce parti de la Balance qui, aujourd’hui encore, fait face avec le parti islamiste, le PJD, contre l’adoption des langues étrangères dans l’enseignement public ?
On dit que, parfois, la réalité dépasse la fiction. N’est-ce pas le cas avec Nizar Baraka à qui on a donné l’occasion de venir à Tanger pour nous faire avaler des couleuvres…Mais les Tangérois sont au top de l’histoire de leur pays et sur les gens qui ont fait du mal à la nation…
Nous ne jugeons donc pas nécessaire de commenter l’aberration de Nizar Baraka, une manière de ne donner aucun crédit à son intervention à la Maison de la Presse car son objectif était tout simplement de tenter reconquérir la sympathie des Tangérois en prévision des prochaines législatives.
Peine perdue … !