Des centaines de migrants ont profité d’un épais brouillard pour rejoindre à la nage l’enclave espagnole de Ceuta depuis Medi’q la nuit du dimanche au lundi matin, comme le rapportent toutes les presses nationales et internationales. Le sujet le plus chaud de l’actualité durant toute cette semaine.
Mercredi dernier, des centaines de migrants majeurs qui ont réussi la traversée à la nage se voient la refaire à la marche, refoulés vers leur pays d’origine, le Maroc, tandis que les mineurs sont maintenus par les autorités espagnoles.
Quand on se met sur la côte de la ville de Ceuta et on voit toutes ces lumières, tous ces yachts sur la côte en face à à peine quelques centaines de mètres ou encore les voitures de luxe qui traversent la frontière va et vient, on se dit : c’est le paradis. Mais quand on revient en image sur ce drame du week-end dernier, on est sidéré.
Les questions qui se posent, comment ces gens se sont préparés à cet assaut en masse, ça ne tient pas debout de dire qu’ils étaient là pour se promener sur la côte et à la vue du brouillard, ils ont eu le déclic de tenter l’aventure, parce que réellement, ce fut une aventure. Des hommes et des femmes de la quarantaine et plus, des jeunes et des gamins. Il y a des rumeurs sur des familles au complet. On peut comprendre et essayer d’accepter que les jeunes sont pousses par le chômage, le rêve de traverser le Detroit, en quête d’un avenir « serein », mais les vieux, c’est en vue de quoi ??? S’entasser dans des maisons et vivre dans la médiocrité, ou mendier dans la rue. Sans papier, sans statut, a quoi ils s’attendent là-bas..?
Résultant de ce fait, des démarches sont en cours de discussion entre les autorités espagnoles de Ceuta et ses homologues de Mellilia pour extrader quelques réfugiés vers cette dernière afin d’alléger la surcharge que connait les refuges de la première.