Le marquage des voies urbaines joue un rôle crucial dans la gestion de la circulation, la sécurité routière et l’organisation des espaces publics. Il comprend les lignes, les symboles et les inscriptions au sol qui guident les usagers de la route et assurent une meilleure fluidité du trafic.
À Tanger, le traçage des routes n’est pas inclus dans le calendrier du plan d’aménagement de la Commune. Assurément, la ville a subi depuis l’année dernière une campagne de bitumage à la hâte dans certaines zones et de revêtement soyeux dans d’autres. En prenant pour exemple la rue « Banafsaj », qui connecte le cœur de la ville avec le quartier montagneux, le secteur aisé de la ville, cette voie a été bitumée à deux reprises l’année précédente (2024), et pourtant depuis la récente opération de bitumage il y a quelques mois. La route est exposée à une absence de marquages routiers, offrant par conséquent un espace dégagé de conduite imprudente et d’intrusion de voitures provoquant des perturbations parmi les chauffeurs citadins, d’autant qu’elle relie aussi le centre-ville au centre commercial Socco Alto. Le plus grand risque se produit la nuit, quand la lumière est insuffisante et que les voitures se retrouvent sur les voies de circulation dans les deux sens. Il y a quelques semaines, un passage piéton discret a été rénové à proximité d’une école.
En ce qui concerne l’infrastructure, suite aux fortes pluies récentes à Tanger, les défauts de l’aménagement hâtif des rues, boulevards et routes se sont révélés. On observe des fissures, des dépressions et un affaissement du sol à divers endroits, notamment là où des travaux de câblage des opérateurs de télécommunication, des travaux d’éclairage urbain ont été réalisés et d’autres.