L’Association marocaine d’assistance aux migrants en situation difficile dans la ville d’Oujda a révélé que les autorités algériennes ont libéré 36 jeunes Marocains qui étaient détenus et emprisonnés en Algérie après avoir purgé leur peine.
La libération et l’extradition ont eu lieu au poste frontière de Zouj Beghal à Oujda et au poste du colonel Lotfi à Maghnia. L’association a expliqué que les personnes libérées sont originaires de plusieurs villes marocaines, dont Tanger, Ksar el-Kebir et Ouazzane, en plus de Fès, Oujda, Berkane, Meknès et Taza. Certains ont purgé de longues peines de prison, tandis que d’autres ont passé plus de cinq mois en détention administrative.
Malgré cette libération, l’association a constaté que de nombreux jeunes marocains restent en détention administrative en Algérie, dans l’attente de procédures d’expulsion complexes caractérisées par des difficultés techniques et administratives.
L’Association marocaine d’assistance dans de tels cas a confirmé qu’elle poursuivait ses efforts pour résoudre ces questions aux niveaux national et international, notamment en participant à une conférence internationale à Genève les 15 et 16 janvier, au cours de laquelle elle a présenté le dossier des personnes disparues et des disparitions forcées.
La souffrance ne se limite pas aux personnes libérées, mais inclut également les disparus dont le sort n’a pas encore été révélé, car l’association a déclaré qu’il y a des corps de six personnes, dont les familles attendent leur libération pour entamer les procédures d’enterrement.