l’USFP continue à revendiquer sa part du gâteau !
[color=#999999][size=09] Le 30-01-2017 à 11:56:36 [/size][/color]
[b][justify][size=13][color=#000000] Après avoir mis en poche la présidence de la Chambre des représentants qui équivaut à deux portefeuilles ministériels, l’Union socialiste des forces populaire (USFP) n’entend pas abandonner sa revendication de postes dans le futur gouve
ement, ce qui continue à compliquer la tâche déjà ardue pour Abdelilah Benkirane.
En effet, le premier secrétaire du parti de la Rose, Driss Lachgar, apparemment trop gourmand et profitant d’une situation de blocage qui joue en sa faveur, espère la poursuite des négociations avec le chef de gouve
ement désigné. Un vœu exprimé mardi soir sur les ondes de la télévision marocaine. Il apparaît ainsi clairement que les socialistes n’entendent pas décrocher, ignorant le véto brandi par le chef du gouve
ement désigné, contre leur parti dont le seul avantage est de continuer à être soutenu, de manière incompréhensible, par le RNI de Aziz Akhannouch.
Quelle est donc l’issue pour qu’enfin le gouve
ement voit le jour, chaque partie campant sur sa position ?
Du côté du parti justice et développement (PJD), on considère que la seule alte
ative pour débloquer les négociations et former le gouve
ement serait dans le camp de l’USFP qui devra se contenter du perchoir de la chambre basse équivalant à deux postes ministériels. Le parti de Benkirane aspire, ainsi, à une formule consensuelle «sans vainqueur ni vaincu, estimant que le parti de Lachgar est appelé à annoncer qu’il fait partie de la majorité gouve
ementale sans détenir de portefeuille ministériel.
Sur cette base que devraient reprendre les négociations entre principalement Benkirane, le RNI et le mouvement populaire, conçoit-on au PJD.
Or, ces deux partenaires défendent toujours la nécessité de former une majorité numérique forte, alors que le PJD tend vers un Exécutif ne dépassant pas trente ministères. Le RNI, pour sa part, convoite le pôle économique, voulant garder les départements économiques stratégiques dont le ministère de l’Économie et des finances, celui de l’industrie et du commerce ainsi que de l’agriculture.
Théoriquement, tout paraît simple, mais le spectre de la dissolution du parlement et de l’organisation de nouvelles élections plane encore….[/color][/size][/justify][/b]