Formation du prochain gouve
ement : la course aux portefeuilles ministériels : Benkirane; Benabdellah; Chabat; Akhannouch; El Omari..
[color=#999999][size=09] Le 25-10-2016 à 15:14:00 [/size][/color]
[b][color=#000000][size=13] la course aux portefeuilles ministériels :
[color=#993300]- [/color]Benkirane reste sur ses gardes ;
[color=#993300]- [/color]Benabdellah (PPS) et Laenser (MP) tendent la main ;
[color=#993300]- [/color]Chabat (Istiqlal) prêche pour un gros morceau du gâteau ;
[color=#993300]- [/color] Lachgar (USFP) s’accroche aux jupons de l’Istiqlal;
[color=#993300]- [/color]Akhannouch change la donne du RNI;
[color=#993300]- [/color]El Omari (PAM) promet une dure opposition[/size][/color][/b]
[b][justify][size=12][color=#333333]Abdelilah Benkirane a un délai de quarante jours pour former son prochain gouve
ement et ce, à compter de la date de l'audience qui lui a été accordée, le 10 octobre courant, par SM le Roi Mohammed VI.
L'annonce officielle du futur gouve
ement devrait donc se faire autour du 20 novembre prochain. D'ici là, c'est le gouve
ement sortant qui gèrera les affaires courantes de l'Etat.
Benkirane a ainsi entamé, le weekend de
ier, ses consultations avec les partis potentiellement ministrables.
Au terme de sa première rencontre avec Mohand Laenser du Mouvement populaire (MP) et Nabil Benabdellah du parti du Progrès et du Socialisme, le chef du gouve
ement reconduit, Abdelilah Benkirane a fait une intrigante déclaration à la presse : « Pas de chantage et respect des règles démocratiques », a-t-il martelé, sans doute pour freiner les prétentions des leaders politiques, ajoutant : « Le futur gouve
ement reste ouvert à tous les partis politiques sauf un » (NDLR : allusion faite au parti de l’Authenticité et la Mode
ité (PAM) d’Iyas El Omari).
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/abdelilah-benkirane–yassine-toumi-550×295.jpg[/img][/center]
Cette déclaration révèle ainsi l’état d’esprit dans lequel se trouve, en ce moment, Abdelilah Benkirane. On imagine facilement ses angoisses et ses contraintes de réunir une majorité parlementaire qui donnera naissance au prochain gouve
ement, et l’avidité de certains chefs de partis qui se montrent exigeants en matière de quantité et de qualité de portefeuilles ministériels.
Toujours est-il que les fidélités et les loyautés seront mises à l’épreuve et bien des masques vont tomber, confirmant qu’en politique l’amitié est éphémère..[/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066] L’obligation pour Abdelilah Benkirane est de réunir avec des alliés à convaincre, une majorité minima de 198 sièges à la première Chambre. Mieux encore s’il pouvait réussir le tour de force de réunir 240. Ce serait l’idéal pour une gouve
ance sans turbulences.
Les scénarios d’une participation gouve
ementale annoncée ou pas ne sont pas figés. L’option de la reconduction de la majorité sortante ne coule pas de source. C’est donc le temps des enchères et les états-majors politiques ont fourbi leurs armes pour essayer d’obtenir le maximum en compliquant la tâche des négociations, sans toutefois rendre impossible l’équation de leur participation au futur gouve
ement.
[b][size=15][center][color=#ff0000] MP et PPS : l’intérêt prime [/color][/center][/size][/b]
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/mp_et_pps.jpg[/img][/center]
C’est le cas de Mohand Laenser du Mouvement populaire (MP) et Nabil Benabdellah du Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui se considèrent comme les enfants de la famille, peu exigeants, et qui ont été les premiers à tendre la main au chef du gouve
ement sortant-entrant, dans un double sens gagnant-gagnant : d’un côté, Benkirane aura une partie de sa majorité, aussi minime soit-elle, vu les modestes résultats obtenus par ces deux partis aux élections du 7 octobre de
ier ; d’un autre côté les deux entités politiques deviennent ministrables dans une sorte de reconduction au gouve
ement.
Pourtant, dans les rangs du PJD, l’alliance avec les Harakis du MP est d’ores et déjà pointée du doigt. Les islamistes gardent un goût amer de la participation au gouve
ement actuel de certains ministres MP. De la raclette-karata au chocolat, leurs casseroles continuent de faire grand bruit aux yeux de ces membres du Secrétariat général du parti de la Lampe qui prônent une coalition gouve
ementale sans le Mouvement populaire.
Autre allié du PJD, le PPS de Nabil Benabdellah qui est en principe assuré de rejoindre la majorité. Dans quelles proportions et avec combien de portefeuilles ? C’est toute la question qui se pose au sein de cette formation politique qui, avec 12 sièges à la chambre des représentants, sait qu’elle n’a plus le vent en poupe et qu’elle ne pèsera pas lourd dans les négociations.
[b][size=15][center][color=#ff0000] Istiqlal : l’avidité de Chabat [/color][/center][/size][/b]
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/mm-chabat-et-benkirane.jpg[/img][/center]
On se souvient des attaques frontales de Chabat contre Benkirane et vice-versa. Ensuite, au lendemain des élections locales et surtout celles des législatives, l’Istiqlal change complètement d’attitude et parle de soutien critique au gouve
ement.
Avec ses 46 députés, le parti de l’Istiqlal se sent relativement en force lorsque sa direction s’est prononcée à l’unanimité en faveur d’une participation au prochain gouve
ement Benkirane. Il ne s’agit surtout pas de répéter les mêmes erreurs que celle du retrait du gouve
ement actuel qui n’a rien rapporté au parti, sinon un recul dans les de
ières élections.
Après une première rencontre avec Benkirane, Hamid Chabat, a affirmé qu’ « il y va de l'intérêt de la nation d'accélérer le processus de formation d'une coalition gouve
ementale (…) pour prendre charge rapidement les dossiers de l'Etat ». Mais le secrétaire général de l'Istiqlal préconise une deuxième, puis une troisième rencontre pour mettre tout ceci sur pied. Mais c’est aussi une façon de gagner du temps pour suivre de près l’évolution des consultations avec les autres partis et, le cas échéant profiter d’une faiblesse ou d’une faille quelque part pour assouvir une avidité non masquée, quitte à exercer un chantage si nécessaire. Répétons-le, Benkirane en est conscient puisqu’il reste sur ses gardes en disant : « Nous réfutons tout chantage ».
Il faut se rappeler que le leader du parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, a démontré qu’il est prêt à intégrer, à tout prix, le prochain gouve
ement. Pour en faire partie, n’a-t-il pas donné un coup de pouce décisif à l’actuel chef de gouve
ement, en l’aidant à faire passer le projet de la réforme des retraites au niveau de la chambre, à travers des positions prises par son syndicat, l’UGTM, au sujet de cette réforme combattue par la majorité des syndicats importants du pays ?.
Ce n’est là qu’un signe parmi d’autres qui démontre la ferme volonté de Chabat de décrocher, non pas un seul, mais plusieurs portefeuilles ministériels…
[b][size=15][center][color=#ff0000] USFP : Lachgar ministre à tout prix ? [/color][/center][/size][/b]
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/chabat_lchker.jpg[/img][/center]
En dépit des piteux résultats obtenus lors des élections législatives, le secrétaire général de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar, veut absolument devenir ministre.
Se sachant inapte à décrocher un portefeuille, il a trouvé la formule magique : se cacher derrière Chabat qui marche dans la combine, en souvenir nostalgique d’une Koutla morte et enterrée.
C’est du moins ce qui est ressorti d’une réunion tenue entre les instances dirigeantes des deux partis qui pourraient constituer un groupe parlementaire afin de peser de tout leur poids dans les négociations avec le Chef du gouve
ement pour la constitution de la prochaine équipe. Benkirane devra alors composer avec Lachgar s’il s’allie avec Chabat. Dans le cas contraire, les deux partis rejoindraient conjointement l’opposition. C’est sans doute ce qui a fait dire à Benkirane : « Nous n’accepterons aucun chantage ! ».
[b][size=15][center][color=#ff0000] RNI : Akhannouch au gouve
ement [/color][/center][/size][/b]
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/benkiran_akhnouch.jpg[/img][/center]
Tant que Salaheddine Mezouar présidait aux destinées du Rassemblement national des indépendants (RNI), on pouvait avoir des doutes sur une éventuelle participation au prochain gouve
ement, tellement les choses avaient pris une mauvaise tou
ure entre Mezouar et Benkirane.
Aujourd’hui, l’arrivée de Aziz Akhannouch à la tête du parti de la Colombe, a complètement changé la donne, du même coup que celle de l’Union constitutionnelle qui a fait alliance avec le RNI.
On peut être sûr maintenant que ces deux partis prendront part au nouveau gouve
ement. Ce n’est plus qu’une simple question formelle qui sera réglée lors du congrès du RNI qui sera réuni le 29 octobre prochain. D’ici là, les dirigeants du parti de la colombe ont choisi de faire vœu de silence et de ne pas faire la moindre déclaration à ce sujet.
[b][size=15][center][color=#ff0000]PAM : une dure opposition [/color][/center][/size][/b]
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/benkiraan_ilyass.jpg[/img][/center]
Lors de sa première sortie médiatique juste après l’annonce des résultats du scrutin des élections législatives du 7 octobre 2016, Ilyas El Omari a affirmé que son parti Authenticité et Mode
ité (PAM) restera dans l’opposition.
« Nous allons défendre notre programme électoral malgré notre position en deuxième place. Nous défendrons notre programme peu importe où nous sommes », avait-il dit, entendant par là l'opposition.
Avec 102 sièges au parlement, El Omari a ainsi choisi de rester dans l’opposition et son parti peut compliquer la vie au PJD et à son leader et chef de gouve
ement Abdelilah Benkirane.
Le chef du parti du tracteur s’est dit prêt à continuer à travailler sur son projet mode
iste, tel qu’il a été présenté aux Marocains avant le 7 octobre.
Selon lui, il est hors de question que son parti participe à un programme qui risque de déstabiliser le pays et mettre « en péril l’ambition et l’espoir » de tout un peuple.
Le secrétaire du PAM, a par la même occasion expliqué comment, le PJD n’a pas remporté les de
ières élections législatives. D’après lui, son rival n’a pas en fait remporté de victoire bien qu’il ait décroché la première place, avec 125 sièges.
«Les votes enregistrés ne représentent pas les 33 millions de Marocains…, » note El Omari. .[/color][/size][/justify] [right][size=9][color=#666666]Ph : DR [/color][/size][/right]
[center][size=15][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]