Retour au point de départ coïncidant avec le premier jour de dé-confinement
En cette matinée de jeudi 25 juin 2020 marquant le premier jour de déconfinement dans les provinces de la zone 1, les Marocains se sont réveillés sur la plus mauvaise nouvelle de l’histoire du coronavirus dans le royaume, avec un chiffre jamais atteint en 24 heures, de 563 cas de contamination au niveau national avec des pics dans les villes de Rabat, Laâyoune, Casablanca et Tanger. Cela survient juste quelques jours après la catastrophe de Lalla Maïmouna.
Ainsi, les autorités sanitaires qui se félicitaient, il y a peu de temps encore, d’avoir quasiment remporté la guerre contre le Covid 19, voient, malheureusement, en ce jeudi, leurs efforts tomber à l’eau.
En 24 heures donc, le royaume a enregistré 563 nouveaux cas d’infection contre seulement 61 guérisons, une situation plus qu’alarmante, se répartissant comme suit : 99 nouveaux cas dans la région de Casablanca-Settat ; 20 dans la région de Marrakech-Safi ; 145 dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ; 112 dans la région de Rabat-Salé-Kénitra ; 14 dans la région de Fès-Meknès ; 168 dans la région de Laayoune-Sakia-Hamra ; 4dans la région de Beni Mellal-Khenifra, et 1 nouveau cas dans la région Guelmim-Oued noun.
Ce bilan porte à 10 907 le nombre de contaminations dans le royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars dernier. Dans le même temps, on compte 8 468 rémissions.
Avec deux nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, le nombre de personnes emportées par pandémie a atteint 216. Cette nouvelle situation qui a surpris les Marocains, irrite les autorités qui estiment que c’est la légèreté de certains comportements qui en est la principale cause.
Pourtant, au départ, tout était bien parti sous les directives éclairées du Roi Mohammed VI, qui a personnellement engagé le combat contre le virus et on a failli remporter le combat dès les premiers jours grâce au respect des instructions royales et à la contribution de tous : autorités sanitaires, forces publics et citoyens.
Aujourd’hui, alors que les mesures de confinement sont allégées, nous risquons de revenir au point zéro…
Pour appeler les choses par leur nom, ayons la lucidité d’admettre que la situation est grave !