En marge des éclaircissements des industriels du secteur Textile et Habillement, publiés ci-dessous
Boubouh et Le Journal de Tanger
La série d’articles par laquelle notre hebdomadaire « Le Journal de Tanger » a accompagné la scandaleuse affaire désormais connue sous l’appellation de : « Les masques de Boubouh » semble avoir porté judicieusement ses fruits, au point d’avoir démasqué le vrai visage de cet homme qui jouait au saint pour tromper son monde.
Touché de plein fouet, et à court d’arguments face aux professionnels de son secteur qui lui ont d’abord fait confiance en le plaçant à la tête de leur association professionnelle, l’AMITH, et qui, aujourd’hui , après avoir pris conscience de ses tristes réalités, se dressent en masse contre lui, Mohamed Boubouh n’a rien trouvé de mieux que de recourir à l’argument des faibles, en jetant, sur autrui, la responsabilité de ses gtrosses bavures, qualifiant notre hebdomadaire de « journal peu crédible !».
Là encore, Boubouh a démontré son ignorance manifeste d’un autre secteur fondamental de son pays, celui des médias et son avis sur la question ne pèses pas lourd.
Avant de poursuivre notre exposé, nous nous faisons un plaisir, voire un devoir de présenter au sieur Boubouh, notre hebdomadaire qui est plutôt très crédible, ne reculant devant rien ni devant personne pour mettre à nu les manigances douteuses de personnages problématiques, obscurs et hasardeux. Nos aimables lecteurs ont leur mot à dire sur la question.
Le Journal de Tanger qui est l’un des premiers, sinon le premier support médiatique multilingue d’information générale au Maroc, a été créé en 1904. Cela équivaut à dire que cet hebdomadaire, devenu traditionnel et familier aux Tangérois, paraît sans interruption tous les samedis matins, depuis 116 ans. Ce support médiatique fait ainsi partie de la mémoire de plusieurs générations Tangéroises et Marocaines qu’il a accompagnées et judicieusement informées durant plus d’un siècle.
Nous comprenons l’ignorance de Mohamed Boubouh à ce sujet, du fait que ce personnage ne s’intéresse qu’à ce qui peut lui rapporter, loin de la culture qui semble être le dernier de ses soucis.
Mais, fidèle à sa vocation d’informer le public sur tout ce qui se trame dans sa ville et son pays, le Journal de Tanger continuera à traquer Boubouh et ses semblables jusqu’à ce que la vérité éclate. Et tout cela en respect de la déontologie de la presse et des règles médiatiques.
Revenons maintenant au sujet du jour, celui des « éclaircissements des industriels du secteur Textile et Habillement».
Totalement décontenancé par la réaction inattendue des professionnels de son secteur, largement développée dans le communiqué ci-dessous, Boubouh ne sait plus où donner de la tête et essaie, tant bien que mal, de se justifier par des arguments creux, répondant à côté des questions auxquelles il doit répondre et qu’il fait semblant d’ignorer.
Là encore, nous nous faisons un devoir de lui rafraîchir la mémoire.
Mohamed Boubouh, pourriez-vous renseigner vos collègues de profession et l’opinion publique en répondant, sans détours aux questions précises suivantes :
- Puisque vous considérez le Journal de Tanger comme un support médiatique non crédible, pourquoi avez-vous eu plusieurs fois recours à cet hebdomadaire pour vous soutenir gracieusement lors de votre campagne électorale à la présidence de l’AMITH ?
- Comment expliquez-vous que c’est, justement le Journal de Tanger qui vous a fait connaître dans le milieu des affaires et qui, précisément, vous a présenté au Président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, que vous ne connaissiez ni d’Adam ni d’Eve ?
- Qu’est-ce qui a poussé la commission provisoire de gestion de l’AMITH-NORD à évoquer auprès du conseil d’administration de l’AMITH nationale, des arguments corroborant des informations mettant en cause Boubouh personnellement ?
- Qu’est ce qui explique la démission du président Jamal Eddine Maimouni et huit membres du bureau de l’AMITH-Nord ?
- Pourquoi Boubouh passe-t-il sous silence les quatre démissions enregistrées au sein du conseil d’administration de l’AMITH ?
- Pourquoi Boubouh a-t-il fourni aux industriels de son secteur du tissu en coton de piètre qualité, acquis auprès de la succursale de la société Hallotex établie à Tanger, alors même qu’il s’était engagé, au cours de la réunion du 8 avril2020, avec les industriels, à fournir un tissu importé de bonne qualité ?
- Quelle a été la destination finale du tissu importé auprès de la société Santandirina ?
- Comment Boubouh peut-il expliquer que ses propres unités industrielles aient pu obtenir, en un temps record, les certificats de conformité du Laboratoire Imanor, et bénéficier de plusieurs contrats directs avec les institutions publiques et de grandes surfaces, tandis que d’autres industriels se sont vu refuser ces certificats à cause, principalement , de la médiocrité du tissu fourni par BouBouh ?
- Quels sont les sociétés avec lesquelles Boubouh a signé des contrats de sous-traitance dans le cadre de juteux marchés dont il fut, comme par hasard, le seul bénéficiaire ?
- Pourquoi Boubouh n’a-t-il pas partagé avec les membres de l’AMITH les informations dont il était le seul détenteur, après avoir insisté pour être l’unique interlocuteur avec les autorités gouvernementales, notamment avec le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique ?
Indépendamment du fait volontaire d’offrir à Mohamed Boubouh, les colonnes de notre hebdomadaire pour répondre à cette série de questions, nous lui proposons mieux ! C’est d’agir comme les grands responsables qui n’ont rien à cacher, en convoquant une conférence de presse avec l’intention de répondre avec franchise et sincérité aux nombreuses questions qui lui seront posées à brûle-pourpoint par les journalistes.
De cette manière, il ne pourra nullement mettre en doute la crédibilité de quiconque.
Aura-t-il le courage de le faire ??? Nous serions plutôt sceptiques sur la question car nous croyons savoir que Mohamed Boubouh est allergique à la presse, notamment celle qui dévoile ses faiblesses !