Excusez notre ignorance en matière de patrimoine, mais est-ce qu’il y a quelqu’un qui pourrait éclairer notre lanterne au sujet de ce « Monument » qui se dresse fièrement en plein milieu de la chaussée dans la rue des ferronniers au quartier Bouarrakia ?
Comme nous, beaucoup de gens s’interrogent sur l’histoire de cette arche délabrée entravant la circulation au croisement de deux routes reliant deux zones stratégiques de la ville.
Renseignements pris, il s’agirait d’un vestige gardé de l’ancien mur d’enceinte d’un cimetière rasé et remplacé par un superbe espace vert.
Evidemment, seuls nos amis défenseurs du patrimoine de la ville seraient en mesure de nous éclairer sur ce « Monument » dont on ne s’explique ni l’histoire, ni l’emplacement et encore moins l’état de décrépitude.
Un peu tardivement peut-être, la question est posée à notre vaillant maire Ssi Abdellaoui, sachant cependant qu’il n’est pas le géniteur de ce chef d’œuvre dû on ne sait à quel phénix de notre ville.
Répétons-le, nous sommes, sans doute, des ignares en matière de patrimoine et nous ne demandons qu’à apprendre.
Eclairez donc notre lanterne pour que nous puissions, à notre tour, renseigner les personnes qui s’interrogent sur la présence d’un monument qui, d’aspect, n’en est pas un !!!
Un premier éclairage nous vient d’un humoriste de la place qui conçoit qu’il n’y a pas de raison que la ville de Fès ait eu droit à Sa « Tour Eiffel » due au prodigieux ex-maire Chabat, et que Tanger n’ait pas droit à Son « Arc de Triomphe » dû on ne sait à quel génie ?
Sauf que les gens de Fès se sont vitre rendus compte de l’erreur et supprimé l’horreur, alors qu’à Tanger, l’Arch de Bouarrakia fait désormais partie du paysage et n’intéresse personne.
Comment expliquer la chose aux visiteurs de notre ville ? Nous en laissons le soin à nos chevronnés défenseurs du patrimoine tangérois dont nous attendons la réaction, sachant qu’ils ne vont pas manquer l’occasion de nous taxer de profanateurs du patrimoine historique de la ville.
Mais ils feraient peut être mieux de relater à l’opinion publique un historique plausible sur ce « Monument » et, pour cela, nous nous ferons un devoir de leur réserver dans nos colonnes tout l’espace nécessaire.
En attendant, la plupart des Tangérois continueront à se demander : « C’est quoi cette chose en déconfiture qui entrave la circulation ? »