Au départ, le carnaval était une pratique religieuse, un rite religieux, ou qui, du moins, avait une dimension spirituelle, et qui s’est transformée au fil du temps en une activité festive, utilisée comme moyen de se défaire des contraintes imposées, des règles et des normes sociales.
Le nom complet du festival en chleuh est Bilmawen Budmawen.
Cette fête populaire, transmise de génération en génération, se caractérise par des danses réalisées par des hommes vêtus de peaux de moutons, portant un masque, souvent une gueule de mouton, ornés de cornes et avec des pattes de mouton collées à la main.
Le « Boujloud » (homme de peaux) se promène dans les quartiers de la ville d’Agadir tout au long de la journée, accompagné d’autres personnes déguisées ou d’un groupe d’enfants dont le rôle principal est de recueillir des dons et de l’argent auprès du public.
Le rituel est connu dans la zone du Nord sous le nom de Boulebrayen.
Or, il était une fois un rite simple qui est devenu au fil des dernières années un rite qui ne diffère en rien du rite d’Halloween.