Dans un centre de visite technique automobile situé à l’avenue Moulay Abdelaziz, face à la fourrière communale, le contrôle du véhicule soumis à l’expertise se ferait apparemment selon la tête du client, mais surtout selon l’importance du bakchich ve
Le Mardi 24 février 2015 à 17:50:59
Or, ce n’est pas toujours le cas et on en voudrait pour preuve le comportement marginal de certains« experts » de notre centre tangérois précité qui ne semblent pas avoir pris conscience de l’importance, de la dimension, du poids de leur tâche et surtout des conséquences qui peuvent s’avérer dramatiques et désastreuses sur la route si leur mission n’est pas accomplie dans les règles de l’art et surtout quand le laxisme « volontaire » fait place à la volonté de parfaire le travail, chaque fois que l’automobiliste se montre disposé à « graisser la patte », répondant ainsi à un vœu silencieux mais expressif du contrôleur qui, souvent, excelle dans l’art de provoquer la complicité de ce client en se montrant super-exigeant lors des contrôles, pinaillant sur les moindres détails aussi insignifiants soient-ils ou tout simplement renvoyant les rendez-vous aux calendes grecques sans motif apparent.
Toutes ces exigences peuvent être comprises, admises, voire encouragées, si le travail des techniciens, aussi exigeants soient-ils, est effectué dans un esprit relevant de la perfection et du souci de s’acquitter consciencieusement d’une noble tâche.
Mais, quand on se rend compte que ce semblant de conscience est épongé à l’aide d’un billet de banque, on se rend à l’évidence et on se dit que notre pays traîne toujours le spectre et la hantise de deux gangrènes dévorantes, celle de la complaisance et celle de la corruption… On se dit alors que : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! ». Ce proverbe signifie que la science doit être soumise à la moralité pour éviter les débordements du genre de ceux relevés dans notre centre tangérois de visite technique automobile.