En mai 2022, l’archevêché de la cathédrale du Saint-Esprit de Tanger, en raison de problèmes financiers pour faire phase aux besoins de l’Église et de ses actions de bienfaisance, avait manifesté son désir de trouver des investisseurs en quête de louer les terrains nus avoisinant la cathédrale pour générer des fonds afin de subvenir aux charges et à l’action sociale de l’Église. Le 17 juin 2022, un dossier de projet a été soumis au conseil économique de l’archidiocèse, présidé par l’archevêque Emilio Rocha Grande. Le projet consistait à la construction d’une école privée qui enseignerait en espagnol, français et arabe. Sans trop tarder, en août 2022, l’archevêché a exprimé son enchantement et son accord de louer les dits terrains pour le projet et un premier compromis de bail a été signé le 26 septembre 2022 pour une durée de 40 ans, suivi en décembre 2022 d’un autre contrat pour la location d’espaces à usage de bureaux pour la société locatrice.
En raison d’un changement de direction dans la société (locatrice), un nouveau compromis de bail a été signé pour être dans la régularité vis-à-vis de la loi. À partir de là et durant plus d’un an, des efforts ont été déployés pour obtenir les autorisations de construction,(d’abord, un refus pour la société locatrice en raison du titre foncier de l’Église indivisible, et l’autorisation de construction se fit par l’Église sous les directives de M. Rocha en guise de partenariat avec la société locatrice (Groupe Scolaire Alhambra). La course derrière le temps commence. Cependant, des obstacles administratifs ont retardé le processus, notamment le refus de l’Académie Régionale d’accorder une autorisation à une entité considérée catholique (chose pas vrai). En juillet 2023, un avis favorable a été reçu du ministère de l’Éducation nationale et en septembre 2023, l’autorisation de construction a finalement été obtenue, qui enchaine le commencement des travaux de construction afin que l’école soit opérationnelle pour la saison 2024-2025 pour combler le vide et remplir le manque qui persiste dans l’enseignement hispanophone en raison du manque de place dans l’institution espagnole.
Et en septembre, une révision de contrat fut renégociée verbalement puis concrétisée et signée, à défaut d’une durée maximale autorisée par la loi en vigueur.
Les obstacles n’ont pas manqué le parcours de ce projet, mais en vain.
Début mai 2024, l’établissement scolaire perça au jour et tout était prêt pour une ouverture spéciale début septembre.
Or, c’est là que les vrais problèmes commencent. M. Emilio Rocha, entouré de plusieurs conseillers, commence des séries de jeux d’obstacles avec le client locataire et le directeur de l’école, d’abord par la demande de la révision du contrat de bail sous prétexte qu’il l’a signé sans en avoir pris connaissance du contenu, faute de maitrise de la langue française. D’autre part, et toujours sous l’influence de ces conseillers, il ordonna l’arrêt du processus de l’autorisation d’exploitation définitive qui était en cours de validation auprès des administrations marocaines sous prétexte de la nullité du contrat de bail, (un contrat qu’il a lui-même rédigé avec ses conseillers puis signé un jour et le lendemain, il le rejette comme ça, sans tenir compte des clauses et des responsabilités mutuelles).
La dernière tentative de M. Emilio Rocha archevêque de la cathédrale du Saint-Esprit de Tanger, était de demander comme ça innocemment au propriétaire de l’école Groupe Scolaire Alhambra, en dernier ultimatum, soit démolir la construction et rendre à l’église son terrain nu, soit céder l’établissement édifié à l’église pour un prix symbolique n’atteignant même pas les 20 % du cout pour prendre la gestion de l’école par ses propres soins.
Toutes ces démarches sont répertoriées, et au même moment où M. Emilio Rocha entreprenait de négocier la révision du contrat, il œuvrait dans l’ombre, à la destruction du projet. Le propriétaire de l’école, arrivé en juillet sans résultat, se trouve devant la fâcheuse réalité d’annuler les 300 réservations déjà établies et de procéder au remboursement des frais déjà avancés par les parents. Aussi, annuler les contrats préétablis avec les 18 enseignants sans tenir compte de tous les frais engagés par l’école et ses équipements, et aussi, sans oublier les parents, dont il y en a quelques-uns, des MRE rentrés vivre au Maroc parce qu’il y a un établissement scolaire pour recevoir leurs enfants.
Tout un rapport du processus de cette affaire avec les copies de toute la documentation a été remis au Journal de Tanger pour faire vigueur de bonne foi et de crédibilité des faits.
J.T