La ville de Tanger, 1 quart de siècle avant, n’était qu’une simple ville touristique où les gens accédaient, pendant les week-ends et les vacances, pour sa beauté et son mode de vie.
L’industrialisation que la ville a connu durant ce quart de siècle a doublé la vie en tout. La population, le coût de vie, Tanger qui était une ville saine et tranquille, qu’on disait dormait le jour et veillait la nuit, est devenue au fil de ce quart de siècle un champ de batailles pour ceux qui y vivent et qui la connaisse avant l’industrialisation.
Les différentes zones industrielles qui poussent à vitesse du vent dans la ville :
- TangerFree Zone. …
- TangerAutomotive City. …
- Tanger, Tanger Med …
- Tanger Gzennaya
- Tanger..
Avec tout l’avantage qu’elles apportent en terme économique, il y a bien beaucoup d’inconvénients sociaux dont personne ne parle ou à force de voir c’est devenu un réel du quotidien à citer, l criminologie, la prostitution et la surpopulation. Tanger est devenu le rêve de tous pour venir y travailler et s’y installer. Tout ça évidemment, nécessite une logistique et malheureusement c’est l’un des grands problèmes, cette logistique maladive.
Les transports du personnel ou comme nommé, les machines à Tueries. Ces transports, qui sillonnent la ville de bout en bout H24 7/7, et oui, il y a bon nombre d’usines, voir presque la moitié si ce n’est pas plus, qui n’arrêtent pas évidemment, l machine tourne et tourne et puis tourne et les shifts du personnel suit le rythme. Les routes et les artères de la ville, malgré leurs largeurs et leurs semblables fluidités, restent impraticables le long de la journée et surtout les heures de pointes, parce que les transporteurs ne lâchent pas prise et se la jouent au 1er arrivant. Des véhicules par centaines qui ne se soucient de rien, sauf arriver la première destination vider et remplir et rebelote, coûte que coûte.
Ces transports, nul ne sait à quel régime de loi ils sont soumis, de quel organisme ils dépendent et sur quels critères sont choisis les chauffeurs. Plus ils tuent, plus ils s’accroissent, plus ils font d’accidents, plus il devient encore enragé. On dirait qu’ils touchent des primes pour leurs crimes. La cause ou les causes, d’abord, les chauffeurs, à les voir c’est beaucoup plus des délinquants que des chauffeurs, côte langages, côte éducation et côté vestimentaire. Le personnel qui emprunte ces transports, il faut reconnaître qu’il y a une certaine catégorie non minoritaire qui égale ou pire que les chauffeurs. Les chants, la musique assourdissante dans le transport, les danses, tout ça, ça existe et fait monter l’adrénaline de vitesse et de sensation d’évasion des chauffeurs et la course entre les transports commence. Bonjour les dégâts
A qui revient la responsabilité de cette calamité, la masse ouvrière, la cadence industrielle, l’éducation, le civisme ou le manque de fermeté vis-à-vis de ces chauffards.
Creusant dans notre investigation pour mieux connaitre les raisons pour lesquelles les conducteurs roulent rapidement, brules les feux rouges, sautent les passages piétons, refusent de céder la priorité qui sont les éléments des accidents. Selon les chauffeurs, ils subissent une forte pression. Ils effectuent entre 14 et 16 trajets quotidiens, rentrent chez eux à minuit et doivent être prêts pour reprendre à 5 heures, avec un salaire compris entre 2.800 et 3.000 DH par mois. Il y a une forte pression des employeurs qui leur prennent 500 DH à chaque retard. Les conducteurs sont considérés comme des assassins, mais en réalité, les véritables assassins sont leurs supérieurs.
C’est devenu comme une jungle d’accidents mortels aux graves accidents.
C’est devenu un rituel sur 365 jours hors les quelques jours de répit pendant la petite fête après le ramadan et la fête de Aid Al Adha.
Là encore, on est à la veille de la période estivale d’été, ça va encore caramboler avec les voitures des vacanciers qui vont doubler la capacité de la ville. Et quoi encore….
Entre ces transports du personnel, les taxis, les automobilistes gauches, les motos et les triporteurs, des vies coulent bêtement .
M.N.B