On ne choisit plus les journalistes pour leur sérieux, mais pour leur docilité. Un seul média proche des décideurs dicte qui peut ou non couvrir les événements. Les autres ? Mis à l’écart, réduits au silence.
Ce n’est plus du journalisme, c’est de la mise en scène.
On achète la présence, on récompense la complaisance, et on exclut ceux qui osent gratter sous la surface.
Assez de cette mascarade.
La presse n’est pas un outil de propagande. Elle doit rester libre, critique et au service du public — pas des petits arrangements entre amis.
On veut une presse libre à Tanger. Une presse vraie
(à suivre sur la prochaine édition du Jounal de Tanger)