Les agents de la Sûreté Nationale qui font honneur à leur corps, contribuent à façonner l’image et la renommée de notre pays, en tant que terre paisible et accueillante.
Voilà maintenant plus de six décades que la Sûreté nationale a vu le jour et voilà 63 années qu’elle œuvre avec abnégation et dévouement dans les divers domaines de ses compétences, à assurer la protection des libertés, préserver les droits, veiller à l’accomplissement des devoirs et réunir les conditions nécessaires qu’exige l’Etat de droit.
Et Chaque fois que l’occasion nous est donnée, nous tenons à saluer la bravoure, la fidélité, la célérité et les sacrifices dont fait sa devise au quotidien, notre vaillante police nationale en général et celle préfectorale de Tanger, en particulier.
Le 16 mai est donc une occasion pour rendre un vibrant hommage à l’action louable et aux énormes sacrifices déployés par les membres de la Sûreté Nationale, dans des conditions souvent difficiles, leur valant respect et profonde gratitude de la part de la population qui entretient avec eux des rapports empreints de confiance et de considération.
Les agents de la Sûreté Nationale qui font honneur à leur corps, contribuent à façonner l’image et la renommée de notre pays, en tant que terre paisible et accueillante. Il n’y a qu’à rappeler à cet égard la promptitude et l’efficience avec lesquelles la Sûreté nationale démantèle de manière proactive les réseaux terroristes qui visent notre pays, et dont l’incidence et la gravité de la violence pourraient causer d’innombrables victimes innocentes, sans la vigilance accrue et permanente de nos braves garants de la sécurité et de la paix publiques qui ont démontré leur efficacité.Les actions louables et les nobles missions accomplies par les membres de la police nationale qui sont estimées et hautement appréciées à leur juste valeur par les citoyens, leur ont permis de bénéficier de la Haute Sollicitude Royale.
En effet, le Souverain a bien voulu apposer, il y a neuf années, Son Sceau Chérifien sur le Dahir relatif à la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) et le Statut du personnel de la Sûreté nationale.
Ce dahir vise à faire bénéficier la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) d’un statut particulier à la mesure de la place importante qu’occupe ce corps dans le schéma institutionnel national, pour l’amélioration des conditions professionnelles, matérielles, sociales et morales de la famille de la Sûreté nationale, à travers la création de la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales pour le personnel de la Sûreté nationale.
Il y a cinq ans, à la veille de la commémoration du 59ème anniversaire de création de la vaillante police nationale, le Souverain avait bien voulu nommer à la tête de la Direction générale de la Sûreté nationale, M. Abdellatif Hammouchi qui était déjà responsable de la Direction générale de la surveillance du territoire ! Une ascension qui n’est pas le fruit du hasard, d’autant plus que Hammouchi, depuis sa nomination à la tête de la DGST en 2005, a réussi d’excellentes preuves dans la lutte antiterroriste, à travers la mise en œuvre de cette «guerre préventive» qui a permis la neutralisation de dizaines de cellules terroristes. Un résultat qui a valu au royaume ce privilège enviable de s’ériger en modèle régional, voire international.
Le directeur général de la Sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, s’est attaché, depuis sa nomination, à insuffler une nouvelle dynamique à la Direction générale de la sûreté nationale.
Sur le plan international, notre Sûreté nationale qui est membre actif de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), a été élue à des postes de responsabilité au sein de cette organisation internationale. Ainsi, le Maroc a été élu membre du comité exécutif d’Interpol grâce à son expérience et ses efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants, l’émigration clandestine et la criminalité organisée. Il est également apprécié comme partenaire fiable, en matière de coopération internationale.
Nous devons afficher une grande fierté en rappelant, de nouveau, la manière avec laquelle notre police préfectorale dénoue, en un temps record, des affaires épineuses.
En matière de réglementation de la circulation urbaine, nous avons déjà attiré l’attention sur les conditions draconiennes dans lesquelles travaille la police locale qui mérite tous les éloges eu égard aux efforts titaniques que nos braves agents de la circulation déploient à longueur de journée, sous un soleil de plomb ou sous une pluie battante, pour veiller à la fluidité de la circulation et au respect du code de la route dans les grandes artères et la quasi-totalité des ronds-points et zones sensibles de Tanger, une des villes les plus embouteillées du Maroc.
La préfecture de police de Tanger possède aussi une unité d’élite spécialisée dans les missions délicates, s’articulant, d’une manière générale, autour de la protection des citoyens et de leurs biens et sur la lutte contre le crime dans tous ses aspects.
La police administrative, la police judiciaire, la police technique et scientifique, le corps urbain, la compagnie mobile d’intervention rapide et les autres corps de police, sans distinction, méritent tous les honneurs, pour l’accomplissent inconditionnel de leur devoir professionnel avec bravoure et en toute fidélité, n’hésitant guère, dans certains cas, à exposer leur propre vie pour sauver celle des autres, notamment quand il s’agit d’arrêter des criminels qui constituent une menace à la sécurité publique.
Ce n’est donc que justice rendue lorsque jeudi dernier, Tanger a rendu un vibrant hommage à sa sûreté préfectorale en prenant part aux festivités de commémoration du 63ème anniversaire de la Sûreté Nationale.
La grande cérémonie organisée à l’occasion s’est déroulée en présence du wali de la région Tanger-tétouan-Al Hoceima, Mohamed Mhidia ; du gouverneur de la province de Fahs-Anjra, Abdelkhalek Merzouki ; du Corps de la magistrature ; du préfet de police à Tanger, Mohamed Oulahtit Oualla, et des cadres, officiers et agents de la sûreté préfectorale ; du commandant de la Place d’arme; de ceux de la Gendarmerie Royale, des Forces auxiliaires et de la Protection civile; de représentants du conseil régional et du conseil préfectoral Tanger-Asilah ; du mairie de Tanger ; du président de la chambre de commerce, d’industrie et de services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, entre autres personnalités et invités de marque.
Ont également pris part à cet événement des représentants du corps consulaire accrédité à Tanger ; des représentants de l’autorité et des collectivités locales, des chefs de services extérieurs, plusieurs représentants de la société civile, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.
A leur arrivée sur les lieux, le wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et le gouverneur de la province de Fahs-Anjra ont été accueillis par le préfet de police et salués par les hauts cadres et les officiers de la Sûreté préfectorale.
Après la rituelle cérémonie de levée des couleurs au son de l’Hymne national, le préfet de police, Mohamed Oulahtit Oualla a pris la parole pour mettre en exergue l’importance de cette commémoration qui vient rendre hommage aux efforts et aux sacrifices de la famille de la Sûreté Nationale au service des citoyens et de la patrie.
- Oulahtit Oualla a souligné les acquis de la Sûreté Nationale dûs à la Haute Sollicitude Royale de Feu SM Hassan II, et celle de SM le Roi Mohammed VI qui accorde tout l’intérêt nécessaire et permanent à l’amélioration des conditions sociales, morales, matérielles et professionnelles de cette institution.
Soulignons, à ce propos, les acquis réalisés en faveur du personnel de la Sûreté Nationale, femmes, hommes, retraités, notamment le statut spécial accordé à cette institution, l’amélioration des conditions matérielles et professionnelles, et les efforts consentis en matière de formation, d’infrastructures et de moyens logistiques, permettant aux officiers et agents de la Sûreté Nationale de s’acquitter de leur mission dans des conditions optimums.
On notera qu’au niveau du positionnement de la nouvelle vision de l’autorité dans un cadre de proximité et de rapprochement avec l’ensemble des institutions de la société civile, la préfecture de police de Tanger veille scrupuleusement à l’application des valeurs édictées dans le discours royal du 12 octobre 1999 en termes de proximité des citoyens.
Le préfet a saisi l’occasion pour saluer la dernière acquisition au profit du corps et des familles de la Sûreté nationale ainsi que ses retraités, se matérialisant dans un Centre de radiologie et d’analyses médicales aux normes internationales, inauguré à Rabat par SM le Roi le 24 avril dernier.
M. Oulahtit Oualla a souligné les sacrifices consentis par le corps de la police pour la préservation de l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens, indiquant que la préfecture de police de la ville œuvre selon un plan sécuritaire fondé sur la disponibilité, la rapidité d’intervention et l’efficacité de l’action pour répondre aux exigences de sécurité des citoyens, résidents ou passagers, et notant que la position stratégique et la dynamique économique que connaît la ville exige des efforts inlassables des agents de police pour accompagner les grands chantiers structurants, notamment en ce qui concerne l’organisation de la circulation routière,
Le préfet de police a énuméré les statistiques des résultats positifs enregistrés en 2018, annonçant sur le plan des infrastructures, la mise en service du nouveau siège du port de Tanger ; la construction de la nouvelle caserne CMI ; l’aménagement d’une nouvelle salle de trafic ; l’équipement de trois postes-frontières de systèmes électroniques, et modernisation de parking et prochaine ouverture du nouveau siège du quatrième arrondissement à l’avenue Moulay Slimane.
M. Oulahtit Oualla s’est ensuite attaché à détailler les statistiques des différentes actions menée en 2018 au niveau de sa préfecture, saluant l’efficacité et la célérité des corps de police.
La cérémonie officielle a été clôturée par la décoration de Wissams Royaux de plusieurs éléments méritants de la police préfectorale, dont des retraités.
Mohamed
ABOUABDILLAH