Ce qui s’imposerait en premier au visiteur, c’est ce symbole évident, représentant la présence juive dans la ville de Tanger : la synagogue « Raphaël Bendrihem », bien située au boulevard Pasteur, au beau milieu du centre-ville. Ancienne maison de Bendrihem, construite en 1919, elle fut offerte en 1951 pour sa transformation en synagogue, la seule ouverte aux rites religieux.
De là, on peut ensuite emprunter, à pieds, la rue de la Liberté voisine, pour rejoindre la place du 9 avril, et de là descendre à la rue Siaghine, en plein cœur de l’ancienne Médina, où se trouvent les synagogues Assayag, Rebbi Aquiba, Nahon et Mordejay Bengio.
La plus petite, construite au milieu du XIXe siècle, a fait l’objet d’une rénovation méticuleuse en 1912 et par la suite elle a été transformée en musée qui appartient à la communauté Israélite de Tanger.
Magnifiques lustres et chandeliers, murs richement décorés de stucs aux arabesques andalouses. Photos et objets de culte dans les salles d’exposition, témoins silencieux d’un passé extraordinaire.
On ne sera pas loin du cimetière juif de la rue du Portugal, en passant par la ruelle de la Légation Américaine. La construction de ce cimetière fermé sous bonne garde, date de la fin du XVIII siècle, Il accueille les tombes des grands Rabbins, premiers dayanim « autonomes » de Tanger. Ce lieu culte surplombe le Détroit de Gibraltar.
Autre cimetière Inauguré en 1935, sur la route de Rabat, s’étend sur une superficie de 20000m².