Se sentant confondu et traqué par les industriels du secteur du Textile et de l’Habillement dont la majorité, au bord du désespoir, s’est résolue à exiger sa démission de la présidence nationale de l’association nationale des industries du Textile et de l’Habillement (AMITH), Mohamed Boubouh qui n’a pas bouclé sa première année à cette présidence, a compris que le silence ne jouait pas en sa faveur et s’est enfin résolu à s’exprimer devant un support médiatique.
Excellente initiative pour une première tentative de sortir de l’ombre, mais beaucoup de gens dans son cas qui se disent n’avoir rien à se reprocher, auraient opté pour une « conférence de presse plénière » et auraient répondu en direct aux questions de nombreux journalistes de tous bords et aussi à des professionnels du secteur qui auraient participé à cette conférence.
Au lieu de cela, Boubouh s’est limité à s’adresser à un seul support médiatique auquel nous avons beaucoup de respect, du reste, et il s’est limité à fournir quelques réponses préconçues pour tenter de calmer les esprits.
Or, Boubouh a échoué dans cette tentative dont la portée n’est pas allée dans le sens qu’il voulait car tout le monde a compris que les quelques arguments qu’il a fournis n’étaient que de faux-fuyants pour échapper aux vraies réponses qu’on attend de lui.
Une façon de dire qu’avec les explications qu’il a fournies, Mohamed Boubouh a laissé ses nombreux détracteurs sur leur faim. Pire, il a sous-estimé l’intelligence et les capacités de ses collègues qui attendaient mieux de lui.
Conclusion : Mohamed Boubouh continue à jouer sa place de président.
Donc, de bonne foi, quoique nous sommes à peu près persuadés qu’il n’aura, peut-être, jamais le courage de le faire, nous conseillons, de nouveau, à Monsieur le président Boubouh, de convoquer une conférence de presse, préparée dans les règles de l’art par un cabinet spécialisé en communication, et obéissant aux règles de sécurité sanitaire, afin de répondre franchement, sincèrement et à cœur ouvert, aux vraies questions qui inquiètent les professionnels du secteur et l’opinion publique, et sur lesquelles il serait pour nous inutile de revenir, car le scandale des masques que cette regrettable affaire a engendré dépasse le cercle des professionnels du Texile et de l’Habillement dont certains se sont vus obligés de déposer leur démission de l’AMITH tant que leur respectable association restera présidée par Mohamed Boubouh. C’est du moins ce qu’on dit à voix de plus en plus hautes.
Si Boubouh, cessez de jouer à cache-cache avec vos semblables ! Prenez votre courage à deux mains et affrontez la réalité quel qu’en soit le prix. Il y va de votre réputation et de votre place honorifique de président.
On vous a fait confiance, nous vous conseillons de vous montrer à la hauteur de cette confiance.
A bon entendeur salut.