À deux de l’ouverture de l’année scolaire 2024-2025 et Après avoir engagé des fortunes subissant des pertes financières importantes et plus d’une réputation ternie, la société « Alhambra » à Tanger est confrontée à une crise majeure en raison du non-respect par l’Église catholique de Tanger des clauses d’un contrat, qui consiste à construisant une école privée sur un terrain appartenant à l’Église à Tanger.
Selon la plainte déposée auprès du parquet de Tanger, le président-directeur général de l’entreprise accuse l’archevêque de l’église d’escroquerie et affirme que son entreprise a été victime d’actes criminels en raison de la non-exécution du contrat et du chantage quelle subi.
Le 26 septembre 2022, la société « Alhambra » avait conclu un accord avec l’église pour la location à long terme d’un terrain de 1000 mètres carrés en vue d’y construire une école.
Les deux parties ont aussi décidé de louer un bureau de l’église afin qu’il serve de siège légal et administratif de l’entreprise. Une fois les formalités juridiques et architecturales terminées, la société a entamé la construction jusqu’à ce que l’établissement soit prêt à recevoir les élèves pour l’année 2024/2025.
Néanmoins, l’église a surpris l’entreprise en refusant d’exécuter le contrat et en lui faisant savoir qu’elle ne souhaitait plus la présence de l’école sur son terrain lui a proposant deux options : soit démolir le bâtiment, soit le céder à l’église pour un prix symbolique.
L’entreprise a été poussée à considérer ce qui s’est passé comme un chantage manifeste après que l’église a contacté le Wali pour demander du soutien pour le lancement de l’école, ce qui montre une mauvaise intention préalablement cachée.
Depuis le début de l’année, l’entreprise a embauché 18 employés qui risquent de se retrouver en chômage si une solution n’est pas trouvée pour résoudre ce conflit.
L’école comptait aussi plus de 300 enfants inscrits pour la rentrée 2024-2025, mais l’église ayant persisté, l’entreprise a dû contacter toutes les familles pour s’excuser de ne pas pouvoir accueillir leurs enfants.
l’église a refusé catégoriquement, malgré les efforts considérables du directeur général de l’entreprise pour trouver une solution satisfaisante aux deux parties. La société « Alhambra » a décidé de faire appel à la justice et envisage également d’envoyer une lettre « URGENTE » au wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, M. Younes El Tazi et au ministère de l’Intérieur pour demander une intervention en sa faveur et protéger ses droits matériels et moraux.
Mouna.B