Après les secteurs de l’enseignement et de la santé (étudiants en médecine, médecine dentaires et pharmacie) nous voilà de nouveau devant de NOUVELLES REVENDICATIONS du poids de son nom et de son impact. Cette fois-ci il s’agit du secteur de la JUSTICE et quand la justice clame justice, c’est lourd. C’est l’année du dérèglement gouvernemental le plus spectaculaire.
Dans son communiqué publié le 5 juillet dernier, la Fédération Nationale du secteur de la Justice, qui est membre de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), avait annoncé la mise en place d’un ensemble de grèves réparties en premier temps pour une durée de 6 jours, du mardi 9 au jeudi 11 juillet et du mardi 16 au jeudi 18 juillet dans tous les tribunaux, les centres judiciaires, les sous-Directions et les centres des archives pour reprendre, en 2ème temps, pour une durée de 3 jours à partir du 23 juillet.
Soit disant, la grève est motivée par l’inclusion du secteur de la Justice dans le dernier Conseil de gouvernement, conformément aux résultats du dialogue central, contrairement à ce qui avait été convenu et engagé par l’Exécutif pour continuer le dialogue, y compris les dossiers en suspens, y compris celui du secteur de la Justice.
Les syndicats ont exprimé leur mécontentement face au retard du gouvernement dans la mise en place de la réforme du statut des greffiers. Ils ont demandé au Chef du gouvernement de revoir son approche et de lever le blocage qui empêche la mise en place des amendements concernant le statut, comme convenu avec le ministère de la Justice en mai 2023 dernier, tout en mettant en garde contre les éventuelles conséquences des manifestations en cours sur le secteur.
Cette grève résulte du mépris du Président du gouvernement, qui ne prend aucune considération les revendications des fonctionnaires du secteur, qui ont été répétées par les conseillers lors de la réunion mensuelle consacrée aux questions de politique générale.
D’autre part, la Fédération souhaite condamner l’approche adoptée par le gouvernement dans le traitement des manifestations. Dans cette optique, une demande à l’Exécutif de « favoriser le dialogue dans la gestion des tensions et des manifestations organisées dans le seul but de défendre les revendications légitimes des élus. De plus, le Syndicat a exprimé clairement sa volonté de recourir à d’autres formes de protestation, en préparant un nouveau programme de grèves pour le mois d’août prochain, accusant le Chef du gouvernement de l’impact désastreux que cette situation de paralysie pourrait avoir sur le secteur et les citoyens.
A noter que le moment est mal choisi et engendre de grandes conséquences sur les affaires des citoyens, notamment les MRE, qui sont en pleine saison de retour.
Un coup bien ciblé par le secteur.