Gestions communale et régionale On ne peut espérer un changement spectaculaire
[color=#999999][size=10]Le 31-08-2015 à 11:25:00 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] On voulait bien croire que[color=#993300] les élections du 4 septembre[/color] prochain constituaient une occasion de rompre avec les pratiques anciennes et on s’y accrochait, tellement on en avait assez des comportements qui ont, jusque-là, conduit notre gouve
ance locale à la dérive, nos villes au bord de la dépravation et notre population au désespoir de voir un jour une élite décider de [color=#993300]la gestion scientifique[/color] de la chose publique.
Aujourd’hui, à moins de continuer à prendre leurs désirs pour des réalités, les électeurs qui espèrent encore [color=#993300] un grand changement [/color]dans les rangs et surtout dans [color=#ff0000]les mentalités [/color]de leurs élus, risquent de rester sur leur faim.
En effet, il ne faudrait peut-être pas trop espérer un changement spectaculaire, sachant que, pratiquement, ce sont les mêmes têtes dont certaines ont prouvé leur incapacité, qui réapparaissent de nouveau, après plusieurs mandats ratés, sur les listes des candidats, fort heureusement à quelques nouveautés et quelques exceptions positives près. [/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066] [color=#ff0000]Trente-trois partis [/color]politiques dont 8 représentés au parlement ont lancé leurs troupes dans [color=#ff0000]la campagne électorale [/color]des communales et des régionales qui durera 13 jours pour prendre fin le 3 septembre prochain à minuit, veille du scrutin du 4 septembre.
Jusqu’au 22 août donc, tout le monde espérait, voire revendiquait un changement dans les rangs et surtout dans les mentalités de nos élus. On voulait bien croire que ces élections constituaient une occasion de rompre avec les pratiques anciennes et on s’y accrochait tellement on en avait assez de ces comportements qui ont, jusque-là, conduit notre gouve
ance locale à la dérive, nos villes au bord de la dépravation et notre population au désespoir de voir un jour une élite décider de la gestion scientifique de la chose publique.
Mais, avec l’apparition des listes des candidats, samedi de
ier, nous nous sommes rendus à l’évidence car ce sont pratiquement les mêmes têtes dont certaines ont prouvé leur [color=#ff0000]incapacité[/color], qui réapparaissent de nouveau, après plusieurs mandats ratés, sur les listes des candidats, fort heureusement à quelques nouveautés et exceptions positives près.
Quoique dans un souci de renouveler leurs cadres, certains partis politiques ont mis sur orbite des jeunes pour aller dans la bataille électorale locale, ces nouveaux candidats qui concourent pour la première fois, s’ils sont élus, ne feront pas le poids devant les vieux routiers rompus à la tâche, avec tout ce que cela laisse supposer… !
Et puis, si l’on repasse en vue la liste partielle de ces [color=#ff0000]nouveaux candidats[/color], on se rend compte que certains sont issus de la famille des dirigeants politiques. C’est le cas de Hassan Lachgar, fils du premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires ([color=#ff0000]USFP[/color]). C’est aussi le cas de Achour Daoudi, fils du ministre [color=#ff0000]Lahcen Daoudi[/color] lui-même candidat ; Idem pour Oussama et Soumyia Benkirane, enfants du chef du gouve
ement ; pour le fils et la fille de feu Ahmed Zaydi qui avait rompu avec l’USFP juste avant sa mort tragique ; et pour [color=#ff0000]Yassine Radi[/color] fils de Driss Radi, secrétaire général adjoint de l’UC, pour ne citer que ceux-là.
Evidemment, on ne peut nullement renier à ces jeunes leur droit constitutionnel à se porter candidats aux élections, en leur qualité de citoyens marocains à part entière.
Même s’ils ne sont pas sûrs de remporter les élections, ils bénéficieront de l’avantage du terrain qui constitue une bonne école pour l’apprentissage de la politique.
Autre indicateur de la reconduction du mode actuel de gestions communale et régionale : les discours prononcés le premier jour de la campagne électorale, par des leaders de partis politiques lors de meetings au cours desquels ils ont trouvé des difficultés à s’écarter de la langue de bois.
Tout cela nous amène à penser qu’il faudrait s’attendre à une reconduction pure et simple de la même gestion qui a prévalu jusqu’à présent dans nos communes et nos régions, d’une manière générale.
Un de
ier point reste à éclaircir, et il conce
e la ville de Tanger : nos élus doivent cesser de se gargariser d’argumentation pour convaincre l’électeur, en chevauchant le méga-programme « [color=#ff0000]Tanger Métropole [/color]», ou encore celui plus récent de la mise à niveau du monde rural. Il s’agit, en effet, de deux projets dus exclusivement à [color=#ff0000] l’initiative Royale [/color]et financés hors budget communal. Les citoyens sont conscients que leurs braves élus ne sont absolument pour rien dans ces projets gigantesques.
[center][size=18][b][color=#ff0000]Maux de la ville et Mission des élus [/color][/b][/size][/center]
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Des questions comme le désordre urbain, la gestion déléguée et la voirie figurent parmi[color=#ff0000] les grands chantiers[/color] qui attendent les femmes et des hommes qui seront élus aux élections communales du [color=#ff0000]4 septembre[/color] prochain.
Si l'urbanisation galopante est le résultat direct de l'évolution économique au Maroc, elle s'est faite, durant plusieurs années, de manière désordonnée. Elle a notamment donné lieu à des quartiers non structurés au cœur de centres urbains où charrettes, triporteurs, vendeurs ambulants, transporteurs clandestins et animaux errants offrent un spectacle désolant. C'est au niveau de la commune que sont accordées les autorisations de construire, les permis d'habiter, les dérogations d'occupation des sols, les agréments de transport public, soit tout ce qui a trait à la gestion de l'espace urbain.
L'exercice de ces prérogatives doit impérativement répondre à des critères bien définis et être accompli dans le strict respect des lois régissant l'urbanisme et des schémas directeurs de la ville, pour garantir[color=#ff0000] un développement urbain[/color] harmonieux
D’autre part, la gestion déléguée des services publics locaux est cet autre point auquel les élus doivent sérieusement s'attaquer.
A ce propos, un rapport de la Cour des comptes pointe du doigt des dysfonctionnements importants qui entachent ce mode de gestion tant du côté des entreprises que des autorités délégantes.
Le rapport relève qu'une évaluation rétrospective sur [color=#ff0000]10 ans de gestion déléguée[/color] des villes montre que les investissements réalisés par les délégataires n'ont pas atteint totalement les objectifs fixés en termes de consistance des projets et de délais d'exécution. «Des écarts significatifs» ont été enregistrés sur les projets structurants, surtout dans l'assainissement. De graves problèmes sont notamment liés à la gestion des déchets et à la persistance de décharges sauvages, ce qui constitue une réelle menace sur l'environnement, les ressources hydriques et la santé des citoyens.
Des négligences» ont été relevées dans le domaine du transport urbain. Le rapport indique que la qualité du service de transport se trouve «[color=#993300]handicapée par l'état des chaussées et l'encombrement de la voirie[/color]». En milieu urbain, les nids-de-poule, par exemple, figurent parmi les préoccupations des habitants, notamment les automobilistes, car ils essaiment de plus en plus les lieux huppés de la ville. Si ce décor semble moins frappant durant l'été, la scène devient chaotique dès les premières pluies, ce qui constitue un vrai calvaire pour les conducteurs et un désagrément pour les piétons.
Les conseillers communaux qui ont pris l'habitude, à l'occasion de chaque élection, de faire bitumer quelques trous pour [color=#ff0000]gagner les voix [/color]dans leur circonscription, ne peuvent plus le faire aujourd'hui. Dans la gestion des affaires de proximité, ils doivent désormais être à l'écoute de ceux qui leur ont fait confiance, comme l'a fait savoir[color=#ff0000] SM le Roi [/color]dans son de
ier discours.
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aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]