Au Maroc, le champ politique qui est tellement diversifié, nous offre une multitude de spécimen de candidats aux élections, toutes tendances confondues et particulièrement les législatives Tous ces candidats, ou presque, ont trois dénominateurs communs.
Le premier, c’est qu’ils arrivent tous avec l’espoir de se faire une place au soleil ; la plupart commencent petits dans la société, pour s’engraisser au fur et à mesure du cumul des mandats électoraux. Une fois ayant goûté aux délices de la politique, il devient difficile, voire impossible de les en faire sortir.
Le second dénominateur, c’est que ces candidats, tout feu tout flamme au début, promettant monts et merveilles, et s’inclinant devant tous, ne tardent pas à devenir ingrats, ne reconnaissant plus personne et se montrant imperméables à toute doléance du citoyen qui les a élus.
Le troisième dénominateur, c’est que ces élus, une fois goûté les délices de métier représentant du peuple, ne veulent plus quitter la taverne au trésor, sauf s’ils sont chassés comme des indésirables. Malgré tout, ils reviennent souvent à la charge.
Qui sont donc ces énergumènes, pas tous heureusement, qui ont la prétention de défendre les intérêts du peuple et qui, dans la foulée, défendent d’abord les leurs.
Il y a d’abord ces héritiers qui ont reçu une formation politique en famille, pour prendre le relais de leurs ainés. Ils constituent la relève politique familiale et ne quittent jamais la course. On rencontrera ainsi, continuellement les mêmes têtes avec les mêmes idées.
Puis, il y a ces rompus aux engrenages politiques, la plupart s’activant dans des professions libérales, qui s’introduisent dans les rouages politiques, par n’importe quel moyen, à la recherche de pouvoir et d’argent. Une fois dedans, ne comptez plus sur eux pour quitter la scène.
Il y a ensuite ceux qui sont parachutés, tout à fait par hasard ou par complaisance, dans l’arène politique, à travers le monde professionnel.
Il y a également ces jeunes, la plupart des étudiants qui s’essaient précocement, à la demande de formations politiques soucieuses de rajeunir leurs rangs dans l’optique de ne jamais quitter la scène.
Il y a enfin ceux qui viennent de nulle part et qui arrivent à s’enrôler dans la course des élections. Ils n’ont ni statut social, ni emploi et sont parfois sans culture.
Ces candidats parachutés, généralement sans appartenance politique, ont-ils un programme ? Ont-ils des objectifs ? Ont-ils des intérêts ?
Ces questions auxquelles il est difficile de répondre posent une véritable énigme… !