Le bureau national de l’Alliance pour la justice démocratique a annoncé lundi, à la suite d’une rencontre entre le syndicat et le ministère de la Justice, M. Abdellatif Ouahbi, que l’Alliance avait suspendu la série de grèves qui s’organisaient dans les tribunaux depuis plusieurs mois.
Les grèves du secteur des greffiers durent depuis le mois d’avril dernier à une cadence de 3 jours presque chaque semaine. Les demandes des représentants du secteur étaient claires et précises : il s’agit des « réclamations concernant les 13 et 14 mois de salaire, les primes de travail et les frais de représentation, ainsi que l’amélioration de leurs conditions de travail devant les diverses juridictions du Royaume. Le statut particulier des greffiers, qui définit leurs missions et les indemnités pendant l’exercice de leurs fonctions au sein des tribunaux du Royaume ».
La difficulté des relations entre les greffiers et autres fonctionnaires des services de greffe et le ministère de tutelle réside dans le retard pris dans l’établissement d’un statut particulier pour cette catégorie socioprofessionnelle. Le secteur judiciaire est affecté par ces grèves. ce qui a impactes profondément le suivi des services, aussi les services des citoyens leurs causant des imprévus non prévus.
Ce syndicat a annoncé l’amélioration du projet de modification du statut de l’Autorité d’enregistrement, dans le but d’obtenir les conditions de motivation, après l’engagement du reste des secteurs concernés, avec le soutien et les conseils du Premier ministre, pour accélérer le rythme d’approbation et d’inclusion au sein du conseil du gouvernement.
Ces résultats et cette démarche du lundi dernier ont, selon le syndicat, permis de suspendre son programme de lutte et de continuer le processus d’adoption des points convenus auparavant, ainsi que la suspension de grèves futures.