Pôle d’attraction de plus en plus important, la ville de Tanger avec son infrastructure, ses équipements, les moyens de plaisances, centres commerciaux, variétés de plage et enfin proximité de la rive du vieux continent. Ce développement intense explique la concentration des populations dans les villes du nord et les nuisances qui lui sont liées.
Les citadins sont principalement préoccupés par la surpopulation, la surcharge de véhicules entraînant une pollution accrue, l’augmentation des prix et du coût de la vie, ainsi que l’insécurité. Cependant, la principale souffrance réside dans le trafic. On ne peut pas planifier un rendez-vous en ville pendant l’été, ou penser relier les deux bouts de la ville, encore moins attendre de l’aide en cas de difficulté ou d’accident. La conduite se complique, en plus des bruits des klaxons et des insultes parfois.
Pourtant la côte dispose de plusieurs parkings dédiés aux stationnements afin de profiter de balades et de promenade sur la belle corniche de Tanger ou les autres corniches des villes du Nord, Or les gens préfèrent tourner et retourner en voiture sans but si ce n’est mettre la musique haute. Ou encore, se déplacer à Casablanca aller-retour dure moins que de traverser les 60 km qui séparent Tanger de Tétouan. Est-ce bien ça le modernisme que nous réservons au Mondial 2030. Les autorités sont devant un grand défi de revoir des solutions pour gérer cette infrastructure.