Au cours des dernières années, le Maroc a connu un essor remarquable dans le domaine de l’entrepreneuriat, notamment grâce au programme INTELAKA, lancé sous les Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cependant, une ombre plane sur cette initiative prometteuse, mettant en évidence des lacunes significatives dans l’accompagnement des jeunes start-ups et auto-entrepreneurs.
Le programme INTELAKA vise à soutenir financièrement et à accompagner ces jeunes porteurs de projets, créant ainsi un élan propice au développement économique du pays. Cependant, des témoignages révèlent un non-respect flagrant des directives royales, manifesté par des obstacles injustifiés rencontrés par les jeunes dans l’obtention de crédits.
Les responsables de certaines institutions bancaires arguent du manque de sérieux et de responsabilité des jeunes entrepreneurs pour justifier leur refus. Cette généralisation hâtive dépeint injustement l’ensemble de cette catégorie dynamique. La réalité est que la grande majorité des jeunes entrepreneurs font preuve d’un sérieux exemplaire et d’une volonté indomptable de contribuer positivement à l’économie nationale.
Les allégations selon lesquelles certains jeunes détournent les fonds alloués au programme INTELAKA sont infondées. Ces accusations portent atteinte à l’intégrité de nombreux entrepreneurs dévoués qui aspirent sincèrement à la réussite de leurs projets. Il est primordial de souligner que de tels actes, s’ils existent, relèvent du rôle des responsables bancaires et des auditeurs lors des contre-études des dossiers.
La falsification des justificatifs, pointée du doigt comme justification de certains refus, est une problématique mineure qui ne devrait pas influencer la vision globale des jeunes entrepreneurs. Les responsables bancaires ont la responsabilité d’appliquer des procédures de contrôle rigoureuses pour identifier de tels cas et ne pas pénaliser l’ensemble des candidats.
Il est crucial de rappeler que le succès d’un programme tel qu’INTELAKA dépend de la confiance mutuelle entre les jeunes entrepreneurs et les institutions financières. Les banques ont un rôle essentiel à jouer dans l’accompagnement de ces porteurs de projets en les aidant à surmonter les défis auxquels ils font face.
La jeunesse marocaine regorge de talents et d’idées novatrices qui peuvent stimuler la croissance économique du pays. Il est donc impératif que les responsables bancaires adoptent une approche plus inclusive, en favorisant la transparence, l’éducation financière et la collaboration avec les jeunes entrepreneurs.
Les institutions financières ont une responsabilité sociale envers la jeunesse du pays, et en ne respectant pas les directives royales, elles compromettent le potentiel économique du Maroc. Un appel pressant est lancé aux autorités compétentes pour surveiller de près la mise en œuvre du programme INTELAKA et garantir son alignement sur les objectifs fixés par Sa Majesté le Roique Dieu l’assiste et le glorifie.
En conclusion, le non-respect des directives royales concernant l’accompagnement des jeunes start-ups et auto-entrepreneurs sous le programme INTELAKA constitue un frein majeur à l’épanouissement de la jeunesse entrepreneuriale marocaine. Il est impératif de corriger ces défaillances, de rétablir la confiance entre les parties prenantes et de veiller à ce que ce programme ambitieux soit un moteur de prospérité pour le Maroc.
B.R.Saad