Le branle-bas de combat !
[color=#999999][size=10]Le 10-10-2015 à 10:45:16 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] Alors que [color=#993300]SM le Roi Mohammed VI[/color] a ouvert solennellement le parlement, hier vendredi, les partis politiques ne se sont pas encore accordés sur leurs candidats pour la présidence de la deuxième chambre.
La logique du bloc-alliance est encore malmenée, avec le parti de l’Istiqlal qui tient à la présidence, [color=#993300]le PAM[/color] aussi et [color=#993300]le PJD [/color]qui se tâte encore ! [/color][/size][/justify][/b] [center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=11][color=#000066]Dans l’ordre protocolaire de l’Etat, le président de la deuxième chambre du parlement vient en quatrième position. Cela explique, en quelque sorte la frénésie dans la course pour cette prestigieuse fonction, qui s’avère acha
ée depuis les de
ières élections qui ont placé le Parti de l’Istiqlal (PI) en première position avec 24 sièges dont 10 obtenus dans les provinces du sud, immédiatement talonné du Parti de l’Authenticité et de la Mode
ité (PAM), 23 sièges. Le Parti de la Justice et du Développement (PJD), au pouvoir, arrive plus loin avec 12 sièges, suivi du MP : 10 sièges ; RNI : 8 sièges ; USFP : 5 sièges ; UC et MDS : 3 sièges chacun ; PPS : 2 sièges ; Al Ahd démocratique et Réforme et développement : 1siège chacun ; les SAP ont obtenu 8 sièges (il s'agit principalement des élus CGEM). Pour les syndicats, l'UMT a gagné 6 sièges, la CDT et l'UNTM ont 4 sièges chacun et l'UGTM 3 sièges. Quant à la FDT, l'ODT et le SND, ils ont un siège chacun.
Ainsi donc, vu le seuil de cette majorité qui est de 60 élus. l'opposition a numériquement la majorité, comme dans l'ancienne Chambre : – Istiqlal + PAM + USFP + UC totalisent 55 sièges. Si on y ajoute les 6 de l'UMT et les 3 de l'UGTM, on obtient 64 sièges.
En face, on trouve les PJD, PPS, MP et RNI (à supposer qu'il respecte la logique de la majorité gouve
ementale) qui totalisent 32 sièges et avec les 4 de l'UNTM (syndicat affilié au PJD), accordent 36 sièges à la coalition au gouve
ement.
Donc, la partie s’avère serrée surtout entre le PI et le PAM qui, jusque-là grands partenaires dans l’opposition, se retrouvent à couteaux tirés pour briguer la présidence de la deuxième chambre.
Le PI envisagerait de présenter la candidature de l’ancien ministre de l’Artisanat, Abdessamad Kiouh, ou celle du membre de son comité exécutif Mohamed Ansari, au poste de président de la Chambre des conseillers. Une position qui pousserait le Parti de la Justice et du développement (PJD) à examiner l’éventualité du soutien de cette candidature pour barrer la route au Parti Authenticité et mode
ité (PAM). Et l’accès du PI au perchoir pourrait bien contribuer à renforcer, d’un côté, la position de Hamid Chabat, et à effriter, d’un autre côté, l’opposition.
Le PAM, quant à lui, compte présenter au perchoir Hakim Benchammass ou Mohamed Cheikh Biadillah, avec un avantage pour le premier.
Pour la majorité, rien n’est encore sorti des rencontres entre ses dirigeants. Et, en pareil cas, bien évidemment, les appétits s’ouvrent. Le PJD semble avoir à son tour l’ambition de prendre la présidence, mais il a peu de chances pour gagner. Alors il serait possible pour le parti de Benkirane de soutenir le candidat istiqlalien, revenant à cette logique de soutien critique sur laquelle compte Hamid Chabat. [/color][/size][/justify]
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