La mairie fait un cadeau empoisonné de nouvel an aux citoyens de Tanger
[color=#999999][size=09] Le 19-12-2016 à 12:05:15 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] Le Conseil de la ville de Tanger, présidé par Mohamed Bachir Abdellaoui du PJD, a décidé de récompenser la population tangéroise qui l’a porté aux commandes de cette ville, en lui offrant un cadeau empoisonné à l’occasion du nouvel an, avec l’augmentation de toutes les taxes dues par le contribuable. Une solution de facilité à l’image de celles adoptées par le gouve
ement dirigé par le leader du même parti islamiste qui se rabat, en toute circonstance, sur la bourse du citoyen marocain afin de redresser ses déficits financiers. Pourquoi donc aller chercher loin puisque le contribuable est là, tout près, disponible et consentant ? [/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066]Le maire péjidiste Mohamed Bachir Abdellaoui et les membres de son bureau ne se triturent pas trop les méninges pour sortir de la crise financière dans laquelle se débat leur commune. Pour eux, la solution est vite trouvée. Elle est facile, rapide et directe, à l’image de celle adoptée à grande échelle par le leader de leur parti et chef de gouve
ement sortant et désigné : « c’est le contribuable qui paiera ! ».
Ainsi donc, en guise de reconnaissance et de récompense à cette population tangéroise qui a voté pour eux, le maire Abdellaoui et ses hommes ont tout simplement décidé d’offrir aux citoyens Tangérois un cadeau de nouvel an empoisonné, en optant pour une augmentation massive de l’ensemble des taxes communales dues par le contribuable à compter du 1er janvier 2017.
Partant de la taxe d’édilité jusqu’à celle conce
ant les panneaux publicitaires des établissements commerciaux, en passant par la taxe sur les terrains non bâtis ; la taxe sur les boissons non alcoolisées servies dans les restaurants et les cafés ; la taxe sur le permis de construire et encore le permis d’habiter, entre autres, rien n’a été laissé au hasard. Et le citoyen dont on n’a évidemment pas pris l’avis, n’a qu’à bien se tenir !
Evidemment, on nous dira que le Conseil communal de Tanger se débat dans une situation financière catastrophique, au point que la ville pourrait être acculée à ne pas honorer ses engagements financiers et ne plus assurer la continuité des services publics comme la propreté ou l’éclairage par exemple.
Mais n’y avait-il que la solution de facilité de ponctionner la bourse du citoyen ?
D’ailleurs, l’idée n’est pas nouvelle puisque, déjà au lendemain de son élection à la tête du conseil de la ville, Mohamed Bachir Abdellaoui avait aussitôt rabattu la carte des taxes communales.
En effet, lors de sa première sortie médiatique il avait annoncé que l'amélioration des ressources financières de la ville faisaient désormais partie des priorités du nouveau bureau communal : « Chaque entreprise, commerce et société qui produit un service est obligé de payer ses impôts », avait-il affirmé, insistant sur une gestion administrative et financière saines de la mairie.
D’accord, mais de là à pénaliser l’ensemble des citoyens en décidant d’une augmentation généralisée des taxes communales, il y a une marge.
Dès lors, une question se pose : pourquoi la mairie n’a-t-elle pas posé le problème au département de tutelle en sollicitant une rallonge budgétaire exceptionnelle de la part du ministère de l’Intérieur pour permettre aux comptes de la mairie de sortir de ce marasme financier ?
D’autre part, les services techniques pourraient faire preuve de plus de souplesse en débloquant des centaines de dossiers de bâtiment, souvent bloqués pour des motifs insignifiants.
Tout cela pourrait renflouer les caisses de la mairie et sans doute épargner au contribuable de payer, encore une fois, pour des erreurs de gestion des affaires publiques…dont il n’est pas responsable !.[/color][/size][/justify][right][size=10][color=#666666] Ph:DR [/color][/size][/right]
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