Le 20 novembre, considéré comme la Journée de l’enfant à l’échelle mondiale, mais ici à Tanger, ce fut un jour dramatique. 2 jeunes garçons ont été victimes de la vie, de la société ou de la famille.
Les deux garçons, mineurs, étaient sortis de leurs maisons ce matin du mercredi sans savoir que le malheur les guettait pour changer leurs vies et détruire leur famille. C’est triste de voir un enfant à peine au seuil de la vie partir comme ça sur un coup de tête d’un autre enfant qui, lui, de son côté, va être un mort vivant, démarrant sa jeunesse derrière les barreaux.
La criminalité qui s’est installée dans les établissements scolaires a considérablement augmenté et nécessite une surveillance et une sécurité intensives autour de ces établissements.
L’histoire, comme ça a été reportée par les médias et les réseaux sociaux, s’agit d’un écolier qui meurt à Tanger après avoir été poignardé par un collègue. Le 20 novembre 2024, l’étudiant est décédé mercredi des suites de coups de couteau qu’il a subis de la part d’un collègue dans un établissement scolaire du quartier de Daradab. La victime est décédée à l’hôpital après l’arrestation de l’agresseur à Houmt al-Dziri par les services de la police du troisième district, ainsi que trois autres étudiants qui étaient avec lui lors de sa bagarre avec l’étudiant victime. Une querelle avait éclaté entre les deux garçons pour des banalités insignifiantes, d’après des témoignages sur place de ceux qui avaient assisté à la bagarre. Le défunt avait été agressé à l’arme blanche et rend l’âme à l’hôpital. Ces dernières années, les incidents d’agression entre étudiants à Tanger ont considérablement augmenté, nécessitant une surveillance de sécurité accrue autour des établissements d’enseignement.