La mort du nourrisson survenue entre lundi et mardi dernier, écrasé volontairement par un automobiliste dans le parking souterrain de la corniche, ouvre une nouvelle parenthèse des femmes sans abri dites « SDF ».
Tout le monde connaît et voit l’existence d’un nombre de femmes trainant dans les ruelles de la corniche à proximité des cafés et des restaurants, le long de la journée et même le soir jusqu’à des heures tardives, avec leurs enfants, des fois en très bas âges des nourrissons et d’autres plus grands. L’accident de ce nourrisson doit attirer l’attention non attentive des services concernés afin d’y remédier. Cet accident du nourrisson a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Chacun a son opinion et chacun a sa vision des faits, mais la réalité est simple. Si le nourrisson était victime, alors il est d’abord victime de la société, puis de sa mère qui l’a laissé sans surveillance pour se faufiler entre les roues des voitures et enfin victime du service de surveillance du parking qui a autorisé la femme à y entrer. C’est vrai que l’histoire est triste, mais la réalité de ces enfants qui passent les jours et les nuits dans la rue est encore plus triste. La situation est au vu de tout le monde.
À rappeler les 3 enfants de 13 et 15 ans condamnés à des peines de prisons fermes dans l’affaire de la corniche de l’été dernier et qui avait fait scandale sur les réseaux sociaux.
Qui blâmer dans ces situations ? l’individuel, la société, le gouvernement ou les trois ensemble ?