Le quartier « JIRARI » à Tanger a été secoué mercredi dernier par la capture d’un terroriste faisant partie du « réseau DAECH ». D’après les témoignages du voisinage, le présumé terroriste venait à peine de résider dans le quartier depuis deux semaines.
Les recherches révèlent qu’une cellule terroriste a mis en place une organisation structurée, sous la direction d’un chef de l’État Islamique (IA). Les plans terroristes étaient communiqués par une équipe de « coordinateurs » aux membres, soit directement, soit par des canaux indirects. Cette cellule comprenait également des membres impliqués dans les opérations terroristes et une branche dédiée au soutien et au financement, recevant des paiements directs de l’EI, contournant le système bancaire.
La branche de Daech dans la région du Sahel prévoit des projets terroristes éminents visant à cibler des membres des forces de l’ordre par des leurres, des kidnappings, des exécutions et des mutilations. Elle envisage aussi d’attaquer des installations économiques et sécuritaires sensibles, des intérêts étrangers au Maroc, ainsi que de provoquer des incendies pour nuire à l’environnement.
Des enquêtes de sécurité révèlent que des membres d’une cellule terroriste au Maroc ont récemment effectué des repérages pour des attaques dans plusieurs villes qui ont obtenu le soutien de l’EI dans la région du Sahel, ce qui a encouragé leur projet à travers un enregistrement, signalant ainsi leur passage à des actions concrètes de sabotage.
Une enquête judiciaire, supervisée par le ministère public en matière de terrorisme, a conduit à l’arrestation de plusieurs individus liés à une cellule terroriste. Ces personnes ont été placées en garde à vue pour approfondir les recherches sur leurs connexions avec la branche africaine de Daech dans le Sahel et pour surveiller les ramifications de cette cellule à l’échelle nationale et internationale. Cette opération souligne les menaces croissantes posées par Daech en Afrique, notamment dans le Sahel, et son intention d’étendre ses activités terroristes, y compris au Maroc.
La Direction générale de la surveillance du territoire national a averti ses partenaires de sécurité internationaux et régionaux des menaces croissantes du terrorisme dans la région du Sahel. Elle a démantelé plusieurs cellules extrémistes dans différentes villes, ayant prêté allégeance à Al-Qaïda et à Daech, qui avaient reçu des instructions, un soutien financier et logistique, ainsi que des promesses de refuge pour leurs actions terroristes.