Depuis quelque temps, la situation épidémiologique s’améliore nettement à Tanger dont la population a longtemps vécu le stress d’un reconfinement probable.
Ainsi, après un combat de longue haleine mené par les autorités locales et sanitaires face à la pandémie, les citoyens reprennent progressivement confiance et retrouvent leurs habitudes, tout en gardant un œil vigilant sur les obligations sanitaires.
Ainsi, écrit notre confrère Aujourd’hui le Maroc, Tanger commence, en douceur à refaire partie des communes les moins affectées par la pandémie au niveau national. D’autant, que sur un total de 180 cas de contamination à la Covid-19, enregistrés pendant les deux journées des 14 et 15 septembre courant, dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la ville du détroit n’a connu en ces 48 heures que 44 infections, dont seulement 7 cas le 14 septembre.
Selon les données du ministère de la santé relatives à l’évolution de la situation épidémiologique du 7 au 13 septembre, le Nord a pu se positionner parmi les zones les moins affectées de la pandémie, avec un taux d’incidence hebdomadaire de 20 cas d’infection pour 100.000 habitants. Ce nouveau positionnement de la région nordique en général et Tanger en particulier parmi les zones les moins touchées est le fruit de grands efforts déployés pour pouvoir y maintenir la situation sanitaire sous contrôle. Notons qu’après l’explosion des cas de contamination avec l’apparition des clusters à la mi-juillet, les autorités ont réussi à gagner le pari de faire sortir Tanger de l’état d’alerte maximal grâce à plusieurs facteurs, dont l’arrivée des Forces armées royales en renfort aux éléments de la Sûreté nationale et des Forces auxiliaires pour pouvoir contenir la pandémie sur le territoire urbain. Ceci a permis à la ville du détroit, bien avant la mi-août, de descendre sous la barre des 100 infections.
Cette amélioration de la situation fait renaître l’espoir parmi la population tangéroise de voir leur ville reprendre un peu de son dynamisme grâce à la levée de certaines mesures de restrictions telles que celles relatives au déplacement à l’entrée et à la sortie de la ville. Surtout que le maintien de Tanger dans la Zone II parmi les communes enregistrant le plus grand nombre de cas de contamination a constitué un coup dur pour les différents secteurs, dont le tourisme qui est le plus durement touché par la pandémie, ajoute le journal.