Jonathan Harroch, PDG de la chaine des clubs de sport City Club, incarcéré à la prison d’Oukacha à Casablanca suite aux instructions du juge d’instruction auprès de la Cour d’appel de la capitale économique.
Après avoir été arrêté samedi dernier dans un luxueux hôtel à Casablanca pour simple accusation d’émission de chèque sans provisions mais qui a dévoilé une autre facette cachée du présumé détenu, la possession et le trafic de drogues lourdes ainsi que l’exploitation humaine et la prostitution.
Jonathan Harroch recherché au niveau national pour avoir émis des chèques sans provision. Il avait été mis en détention provisoire depuis samedi dernier, 12 octobre, après qu’il a été arrêté par la brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca. Il a comparé mardi devant le procureur général de la Cour d’appel de la ville, qui l’a ensuite renvoyé devant le juge d’instruction. Après avoir été mis en garde à vue depuis samedi jusqu’à mardi dernier, il a été ensuite encellulé à la prison Oukacha à Casablanca.
D’une simple note de recherche pour chèques sans provisions, voilà Jonathan Harroch devant 3 délits d’accusations, un Triple « AS », l’un plus lourd que l’autre : en plus des chèques, l’exploitation de deux jeunes femmes dans sa chambre d’hôtel et la possession de 2,5 grammes de cocaïne, selon un communiqué du Centre marocain des droits de l’homme. Ce même Centre affirme que ces éléments confirment les nombreux soupçons portés sur cette personne, qui exploite les jeunes femmes travaillant dans son groupe, des actes qui nécessitent une poursuite pour crimes de traite des êtres humains et utilisation de drogues dures.
Le Centre a mis sous la lumière du jour plusieurs accusations d’employés du « City Club » qui avaient été déposées contre le PDG, pour manque de respect de leurs rémunérations, manque de respect et d’application de leurs droits, des actes qui ont conduit certains ‘deux à entrer dans des situations psychologiques critiques et dans des situations financières délicates vu leurs engagements sociaux et familiaux. Ces employés ont bien tenté l’arrangement à l’amiable et judiciaire, en vain. Sans tenir compte des dénonciations de femmes marocaines qui se sont vu interdites d’accéder au club pour simple raison qu’elles portent le voile et que pour l’accès à la piscine elles préfèrent porter leurs Burkini, que le PDG juge inadmissible dans ses entités . Tenant compte de ces faits, le Centre a demandé qu’une enquête soit ouverte pour éclaircir la véracité de toutes ces irrégularités commises par le propriétaire de City Club au sein de son groupe, recueillir les déclarations et les témoignages des employés et des adhérentes, et la prise des mesures appropriées à sa rencontre, pour protéger les droits des Marocaines victimes de ses actes et de ses aspirations contre leur liberté et leur dignité.