De nombreux barrages du Royaume ont connu une augmentation significative du niveau de l’eau au cours des dernières 24 heures, grâce aux récentes précipitations dans diverses régions, notamment la région du nord.
Cette augmentation, telle que rapportée par la plateforme « Maadialna » du ministère de l’Equipement et de l’Eau le mardi 11 mars 2025, reflète une amélioration des réserves en eau, ce qui pourrait contribuer à une disponibilité accrue de l’eau dans la période à venir.
Selon le ministère de l’Equipement et de l’Eau, les barrages du Maroc contiennent actuellement 4978,4 milliards de mètres cubes d’eau, soit une amélioration significative par rapport aux 4197,4 milliards de mètres cubes enregistrés le 10 mars 2024, lorsque la capacité des barrages atteignait 25,63%.
Parmi les barrages qui ont enregistré une augmentation des ressources en eau, a précisé la même source, le barrage d’Al-Wahda était en tête, recevant plus de 21,1 millions de mètres cubes d’eau, portant son taux de remplissage à 39,4%. Suivi par le barrage de Oued El Makhazine, dont le niveau a augmenté de 12,5 millions de mètres cubes, atteignant un taux de remplissage de 72,8%.
Le barrage sidi Mohamed ben Abdellah a également connu une augmentation de 10,3 millions de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 45,4 %. Quant au barrage de Dar Kharoufa, il a reçu 5,7 millions de mètres cubes, réalisant un taux de remplissage de 14,6%.
En revanche, le barrage d’Al Massira a connu une augmentation de 5,2 millions de mètres cubes, mais son taux de remplissage reste faible à 3,1%.
La plateforme a expliqué que cette amélioration des réserves en eau reflète l’importance des récentes précipitations dans l’amélioration des ressources en eau, compte tenu notamment de la nécessité de sécuriser l’eau potable et l’eau d’irrigation.
À mesure que les pluies continuent de tomber, le niveau des barrages devrait encore augmenter, ce qui pourrait atténuer la pénurie d’eau dans certaines régions.
À noter que les experts du climat estiment que ces précipitations et chutes de neige constituent une évolution positive compte tenu de la crise hydrique qui frappe actuellement le Maroc. Cependant, elles nécessitent une gestion rigoureuse afin d’assurer une utilisation optimale de ces précipitations dans divers secteurs vitaux.