La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger rend son verdict dans l’affaire d’un dangereux réseau criminel : de 4 ans de prison à la perpétuité pour Mokhlis Laâbouch et consorts
[color=#999999][size=09] Le 13-12-2016 à 08:56:43 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000]Après 9 heures de délibérations, la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a rendu, dans la soirée de mardi, son verdict dans la triste affaire du réseau criminel démantelé en août 2015 à Tanger où il était dirigé par le Belgo-marocain [color=#993300]Mokhlis Laäbouch[/color], et dont l’instruction a demandé plusieurs mois en raison des nombreux reports sollicités, tantôt par le parquet, tantôt par la défense, notamment pour auditionner de nombreux témoins.
Ainsi, la Cour a condamné le principal accusé, tête de réseau, Mokhlis Laâbouch, à la prison à perpétuité, au même titre que son premier lieutenant, Abdelhak Ezzahri.
Mokhlis Laâbouch serait un multirécidiviste [color=#993300]Belgo-Marocain de 40 ans[/color] qui aurait un casier judiciaire chargé. Il aurait déjà été impliqué dans des braquages armés et dans le trafic de drogue au Maroc, en Belgique et en Espagne.
Le deuxième complice Fahd Laâbouch, frère du principal accusé, a été condamné à 10 ans de prison ferme, alors que Anouar Lemzaouak et Abdelmajid El Kadi ont écopé de 5 années d’emprisonnement, pendant que Younès Zaânane a récolté 4 ans de prison ferme.
Quant à la prénommée Zhor, mère de Mokhlis Laâbouch, elle a été acquittée par le tribunal.[/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066] Rappelons que ce dangereux réseau criminel inte
ational, actif dans le vol à main armée et le trafic des stupéfiants, avait été démantelé le 18 août 2015 à Tanger, au terme d'une opération menée par les services de la Préfecture de police de Tanger, en coordination avec la Brigade nationale de la police judiciaire ([color=#ff0000]BNPJ[/color]), le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) et la Direction de surveillance du territoire (DST), tous relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale ([color=#ff0000]DGSN[/color]).
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Les investigations avaient établi l’implication du principal suspect, le Belgo-marocain de 40 ans, répondant au nom de Mokhlis Laâbouch, dans différents crimes dont celui de l’attaque armée ayant visé, le 24 février 2014, un fourgon blindé convoyant des fonds à l’agence d’Attijariwafa bank, sise avenue Moulay Abdelaziz à Tanger ; cette opération s’était soldée par le vol d’un montant de 5 millions de dirhams.
Ce même scénario s’était répété dans la matinée du 13 août 2015, lorsque des hommes cagoulés avaient attaqué un véhicule blindé, convoyeur de fonds à l’agence de la Société Générale Marocaine des Banques ([color=#ff0000]SGMB[/color]) au quartier Val fleuri à Tanger
Néanmoins, le chauffeur qui était encore au volant de son véhicule était parvenu à démarrer et à quitter précipitamment la scène du crime.
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Les attaquants bredouilles avaient pris la fuite avant l’arrivée, peu de temps après, des forces de l’ordre qui avaient procédé au constat d’usage et effectué un grand ratissage dans le quartier.
L’enquête ouverte avait ainsi abouti, en un laps de temps très court, à l’identification et l’interpellation des criminels.
En moins de deux ans, Laâbouch aurait également été l’auteur de l’utilisation d’une arme à feu contre une personne dans la nuit du 31 mai 2013, au boulevard Moulay Rachid à Tanger, avant de s’emparer de la voiture de la victime qui avait succombé à ses blessures. Il serait aussi impliqué dans l’acquisition d’une voiture volée par deux criminels de sa connaissance qui avaient usé d'une arme à feu contre son propriétaire à l’aube du 27 novembre 2013 au croisement de la rue Allal Ben Abdellah et du boulevard Mohammed V à Tanger.
Mokhlis Laâbouch serait, en outre, mis en cause dans l’enlèvement et le viol collectif d’une jeune fille à Tanger.
Le deuxième complice qui est le premier lieutenant du principal suspect, est également de nationalité belge d’origine marocaine vivant au Maroc depuis 2013, après avoir fui la Belgique, où il faisait l’objet d’un mandat de recherche pour trafic de drogue.
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L’opération policière avait d’abord permis de découvrir une véritable artillerie au quarter Drissia, dans l’appartement du premier lieutenant du principal accusé, dont des armes d’assaut, un fusil mitrailleur Kalachnikov, un fusil de type Browning, des pistolets, des munitions et des fumigènes que l’intéressé se serait procurés en Belgique et introduites au Maroc de manière frauduleuse.
Il aurait été établi qu’une partie de ces armes a été utilisée dans l’attaque avortée contre le fourgon de transport de fonds dans le quartier Moulay Rachid.
Ensuite, les descentes de police aux fiefs des supposés criminels s’étaient également soldées par la saisie de faux documents d’identité, de plaques minéralogiques portant des matricules nationaux et étrangers falsifiés, des équipements utilisés dans la falsification de ces plaques, des masques en latex, des perruques, des armes blanches, des appareils de communication sophistiqués, dont un drone brouilleur de fréquence, des téléphones satellitaires et des sacs remplis de drogue, en plus de plusieurs voitures…[/color][/size][/justify]
[size=10][color=#666666] Ph :DR[/color][/size]
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