Le Roi Mohammed VI, en sa qualité de garant de la protection et de la promotion du patrimoine des étrangers au Maroc, a de tout temps, démontré un intérêt particulier à cet héritage relevant d’une diversité des cultures et témoignant d’une histoire commune et multiséculaire à transmettre aux nouvelles générations.
La Villa Joséphine qui constitue l’un des joyaux patrimoniaux de Tanger, fait aujourd’hui l’objet de convoitise, de spéculation, voire de franche escroquerie.
Un brin d’histoire nous apprendra que Walter Harris, correspondant du Journal « London Times » et célèbre écrivain, s’est installé à Tanger vers 1900 et y a construit ce joyau de l’architecture de la ville du détroit.
Quelques années plus tard, la prestigieuse propriété appartiendra au Duc de Tovar, grand d’Espagne connu pour avoir mené une vie luxuriante qui lui a fait perdre toute sa fortune à Tanger dans des conditions mystérieuses…
Le personnage qui a rendu célèbre « La villa Joséphine » n’est nul autre que le “Seigneur de l’Atlas”, connu sous le nom de Glaoui, pacha de Marrakech. Elle fut en effet sa résidence estivale, avant de devenir la demeure affectée au gouverneur Guennoun.
La Villa Joséphine qui constitue l’une des plus spectaculaires et prestigieuses propriétés de la vieille Montagne, se distinguant par sa superbe vue en balcon donnant sur le détroit, est enfin devenue une maison d’hôtes unique en son genre, jusqu’à ce que son dernier propriétaire décède en laissant un testament déposé dans un cabinet de notaire parisien qui n’en aurait pas encore divulgué le contenu.
Ce vide juridique temporaire a ouvert l’appétit à des individus dont certains venant de France, rompus à la convoitise, la spéculation et l’escroquerie, ont placé cette propriété dans leur collimateur.
Maintenant que l’alerte est donnée, les autorités concernées et l’ambassade de France à Rabat seraient entrées en ligne.
Affaire à suivre… !