Une fête du travail plutôt mitigée
[color=#999999][size=09]Le 09-05-2016 à 15:55:13 [/size][/color]
[b][justify][size=12] On se souvient que l’année passée, le 1er mai avait été boycotté par des syndicats qui comptaient ainsi peser sur le gouve
ement qui refusait d’écouter les responsables des centrales.
Cette année, se sentant en position de force après le succès de la grève générale de fin février qui avait enregistré 85%de participation, les syndicats ont fait forcing pour le 1er mai en appelant à une mobilisation sociétale globale et en organisant des meetings distincts.
Malgré le mot d’ordre de sortir en force dès 8 heures du matin, la circulation est restée fluide dans plusieurs villes. Les estrades mises en place n’étaient pas très peuplées. On a ainsi relevé une fragilité de l’alliance syndicale face au gouve
ement. La présence des travailleurs était inversement proportionnelle à la force des slogans : « touche pas à mes acquis », « haro sur la caisse de compensation et de réforme des retraites… ».
On notera que les manifestations les moins dépeuplées étaient celles de l’UMT, de l’UNTM et de l’UGTM.
Miloudi Moukharik, chef de l'UMT, a clairement menacé le gouve
ement, et il semblait même y croire lui-même : « Face au blocage du dialogue social avec le gouve
ement, la classe ouvrière est appelée à poursuivre son action sociale et politique sous toutes ses formes”» a-t-il martelé.
Amaoui, chef souffrant de la CDT, a critiqué le gouve
ement, qualifiant le Dialogue social d’échec ; les autres chefs de syndicats, ici et là, ont répété les mêmes slogans sur la nécessité de relever le niveau de vie des travailleurs, de leur accorder plus de libertés syndicales, entre autres revendications habituelles.
Le leader de l’Istiqlal, Hamid Chabat, a choisi de rester dans son fief électoral, faisant du 1er mai un tremplin et une tribune pour lancer sa propre campagne législative. Il a remué des cendres en louant le précédent gouve
ement d’Abbas El Fassi, en opposition à celui de Benkirane qui, selon lui, mènerait le Maroc vers un avenir incertain. Reprenant le propos de Bassima Hakkaoui, ministre de la Femme et de la Solidarité, qui se vantait que le RAMED conce
ait 9 millions de personnes qui touchent un revenu de moins de 10 DH par jour, Chabat a critiqué l’extension de la pauvreté dans le Maroc d’aujourd’hui.
On remarquera également la présence d’Amnesty inte
ational qui a revendiqué le droit à une liberté d’expression non limitée, non bridée. Les militants de l’ONG ont également réclamé le droit à l’information et aux libertés syndicales..[/size][/justify][/b]
[right][size=10][color=#999999]Photo :DR[/color][/size] [/right]
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aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]