UN FOOTBALL SANS PUBLIC
[color=#999999][size=09] Le 29-09-2016 à 15:27:51 [/size][/color]
[justify][size=12] Le football marocain connait une crise que la [color=#993300]FRMF [/color]n’a jamais connue depuis sa création de 1956.
Soixante ans d’histoire et le championnat est toujours médiocre avec une faible affluence de spectateurs. A l’exception de Tanger, Tétouan, Casablanca, et parfois Marrakech les autres villes ont des stades presque vides.
Maintenant, il existe une grève des ultras un nouveau phénomène de supporters qui en très peu de temps a conquis tout le pays et a une force extraordinaire qui fait même peur aux dirigeants. Ce qui est surprenant, c’est de voir un ou deux de leurs représentants dans les réunions d’organisation des matches officiels. Les ultras qui ont créé une fédération marocaine groupant les différentes associations du pays ont dit non au football marocain. Que demandent-ils exactement ? « La dignité du public » disent-ils. Ils sont contre la circulaire du ministère de l’intérieur qui limite un peu la liberté des ultras :pas de tifos, pas de pétards, pas de voyages en groupe, pas de déplacements dans les derbys et rien que de l’ordre dans les stades. Cette circulaire est la conséquence des incidents dramatiques ayant couté la vie de plusieurs citoyens lors du match du Raja au stade Mohamed V. « Le football est un spectacle et non une guerre » déclaraient les responsables fédéraux. Les deux premières jou
ées du championnat retransmises en direct par des chaines de TV inte
ationales, ont constitué le « deuil » du football marocain. Le monde entier se demandait où était passée cette bonne ambiance de festivité et de liesse populaire.
Finis les encouragements et les applaudissements qui se faisaient entendre à une dizaine de kilomètres et parfois dans le centre urbain.Finis les tifos qui donnaient la joie aux footballeurs. Dimanche de
ier, il y avait une centaine de spectateurs à Kenitra, une cinquantaine à Rabat, une vingtaine à El-Jadida, un spectacle triste qui donne beaucoup à réfléchir. Dans l’une de ses de
ières déclarations, Abdelhamid Aberchane président de l’IRT et homme de politique suggère un « terrain d’entente » entre les responsables et les ultras et pense qu’il ne peut y avoir de football sans public. Les entraineurs des différents clubs souhaitent le retour en masse des amateurs de la balle ronde .A Bein sport, le reporter qui transmettait KAC-IRT a expliqué que le football sans ultras était un corps sans âme. Tout vient de ce dimanche noir du stade Mohamed V de Casablanca où les ultras ont provoqué des incidents mortels qui étaient à la une dans la presse nationale et inte
ationale. Au Grand Stade de Tanger, d’autres incidents bien que moins graves avaient provoqué la destruction du tunnel artificiel pour la protection des joueurs , des sièges et endommagé l’état du gazon dans plusieurs zones. En plus, les feux d’artifice et les pétards avaient pour conséquence un feu dangereux qui brulait aussi bien les spectateurs que les pompiers.
Le spectacle du hooliganisme était condamné et le ministère de l’intérieur devait agir pour limiter les dégâts et protéger la vie des citoyens. Maintenant, même les clubs qui étaient sanctionnés par la fermeture de leur stade pour incidents des ultras tels le Raja,le Wac ou l’IRT demandent l’organisation d’une table ronde pour régler le différend des ultras et permettre le retour du public aux matches du championnat. Mais le problème qui se pose est le suivant :quelles garanties pourraient donner les ultras pourque l’ordre règne dans les stades ?Un problème difficile à résoudre..![/size][/justify]
[right][size=9][color=#666666]Ph : DR [/color][/size][/right]
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aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]