Organisée, vendredi 1er avril courant à Tanger, sous le thème de « la souveraineté industrielle, énergétique, sanitaire, alimentaire au service du développement des territoires, de l’investissement et de l’emploi », par « Industrie du Maroc Magazine » sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce, en partenariat avec la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’Agence Spéciale Tanger Med (TMSA), et le Centre régional d’investissement (CRI-TTA), la 4ème édition de « Industry meeting days » qui s’est déroulée en présence d’un parterre d’experts, d’institutionnels, d’universitaires et d’industriels marocains et étrangers, a été consacrée à la remise de 14 trophées de Prix de l’Industrie dans différentes catégories, en guise de reconnaissance aux industriels pour leur forte contribution à la performance du tissu industriel du Maroc.
La remise de ces Prix a couronné un processus de sélection conduit par un jury composé de 6 personnalités et d’experts issus de l’écosystème industriel du Royaume.
Ainsi, le Prix de la personnalité de l’année 2021 a été décerné à Moulay Hafid Alami ; le Prix de durabilité a été remporté par le groupe Managem; le Prix de décarbonatation a été attribué à la société ST Microelectronis, alors que le Prix de l’entrepreneur à été décerné à Mme Ghalia Sebti, fondatrice de la maison des mosaïques « Aït Manos ».
En outre, le Prix de l’industriel de l’année à été attribué à Mme Zakia Sekkat ; le Prix de l’exportateur de l’année, à Renault Maroc, le Prix de l’innovation, à la fondation « MAScIR », le Prix de la start-up de l’année à la start-up « Atarec », le Prix de la petite et moyenne entreprise « PME » à « SMAMTEC », le Prix de la marque de l’année a été remporté par « Isolbox », tandis que le Prix de l’investissement à été décerné à LafargeHolcim Maroc ;
De même, Industry meeting days a récompensé la société de textile « Circutex », par le Prix du territoire et « Teradis » a gagné le Prix de l’architecture industrielle,
Le leadership féminin dans le domaine de l’industrie a été attribué à la directrice générale de Nestlé Maroc, Imane Zaoui qui a remporté le Prix spécial de l’Industrie du Maroc Magazine.
L’objectif de cette 4ème édition est de créer une synergie entre les pouvoirs publics et les parties prenantes du secteur industriel pour dessiner les contours d’une déclinaison adéquate et efficace des nouvelles priorités nationales du secteur industriel.
Elle ambitionne aussi de mobiliser les pouvoirs publics, ainsi que les acteurs et les décideurs territoriaux, industriels et sociaux dans une tribune de concertation pour dessiner les contours d’une déclinaison adéquate et efficace des nouvelles priorités nationales du secteur industriel.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a indiqué que la souveraineté industrielle constitue un enjeu stratégique pour le Maroc, dans un contexte de concurrence internationale rude, accrue et qui soulève de nombreux défis, ajoutant le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, a connu, depuis 20 ans, une succession de stratégies industrielles ayant permis de poser les bases du Maroc industriel moderne et de positionner le Royaume en tant que hub compétitif à l’échelle régionale.
Le ministre estime que, du point de vue industriel, la souveraineté peut être décomposée en 5 catégories : alimentaire, sécuritaire, sanitaire, industrielle, et régionale, soulignant que la nouvelle stratégie industrielle a pour objectif de renforcer la souveraineté industrielle du Maroc à horizon 2026 autour de secteurs clés et de grands paris stratégiques permettant de créer 400.000 emplois industriels sur l’ensemble du territoire, afin de consolider l’autonomie et la résilience du Maroc.
De son côté, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que la dynamique industrielle du Maroc est une exception à l’échelle mondiale, compte tenu du chemin parcouru par l’industrie nationale puisque les acteurs industriels se sont joints à la vision de l’Etat qui a évolué dans le temps, malgré les difficultés liées à la pandémie du Covid-19, et ont ainsi contribué à maintenir la paix sociale dans le pays, grâce à la préservation des emplois.
«La transformation structurelle de l’économie marocaine ne peut se faire sans une industrialisation intelligente et l’insertion dans les chaines de valeur mondiales», conçoit Sekkouri, annonçant : «nous sommes en train de réfléchir à ce qu’il faudra faire au niveau du Code du travail pour encourager l’investissement».