La 13e édition du Festival international du film de Tanger s’est ouverte, mercredi 20 novembre au Centre culturel Ahmed Boukmakh, proposant une sélection variée d’œuvres, reflétant la richesse et la diversité du cinéma national et international.
L’édition actuelle est marquée par un hommage particulier pour Moumen Smihi, un cinéaste Tangérois qui a laissé son empreinte sur le cinéma national. Il fait partie des réalisateurs qui ont donné leurs lettres de noblesse au cinéma marocain, d’autant plus, il a cherché à montrer, depuis « Les récits de la nuit » jusqu’à ses « Chroniques marocaines » une société arabe contemporaine déchirée par son passé féodal, la décadence, le colonialisme et le sous-développement avec une écriture qui allie fiction et documentaire.
Le festival lors de sa soirée inaugurale rend hommage aussi à Rabie Kati, un acteur qui a déjà révélé son talent et son intelligence dans toutes sortes de rôles. A la fois beau garçon et modeste, Kati suscite une grande admiration chez de très nombreux fans. Il a déjà excellé au cinéma et à la télévision, et a encore énormément à offrir à son large public. Il a parlé de ses nouveaux projets lors de sa conférence de presse.
Cette édition connaît aussi une participation accrue des professionnels du 7e art venus notamment du Maroc, d’Oman, de la Tunisie, Allemagne, Japan, le royaume unis et plusieurs pays à travers le globe. Ainsi, l’événement permettra à la ville du Détroit de poursuivre, du 20 au 23 novembre, son rayonnement culturel aux couleurs du cinéma.
Plus de 50 films seront projetés tout au long des 4 jours du festival avec trois catégories en lice, à savoir les courts-métrages nationaux, les courts-métrages internationaux et les documentaires internationaux.
Au programme de cet événement figurent également des tables rende, une formation, une conférence sur la production indépendante et des séances-débats sur les films projetés.