Sit-in musclé des blouses blanches
[size=8][color=#999999]Le 02-10-2015 à 11:02:34[/color][/size]
[justify][size=12][justify] Le projet de loi du ministre PPS [color=#000000]Houcine El Ouardi [/color]a provoqué l’ire des blouses blanches du pays. La décision instauration de 2 années de service civil obligatoire en milieu rural et autres régions enclavées a été prise sans la moindre concertation. « On nous vole 8 ans de notre vie … et on veut encore nous voler 2 années supplémentaires », s’indigne sur sa page facebook le président de l’Association des médecins inte
es du [color=#000000]CHU[/color] Ibn Rochd, le Dr. Oussama El Adaoui.
Au-delà de toutes ces critiques, le principal grief fait au service civil obligatoire réside dans le retour à [color=#000000]la case chômage[/color] pour les médecins qui auront achevé leurs 2 années obligatoires. « Après ces deux ans, nous n’avons pas de visibilité. Il faut encore passer des concours, trouver un travail dans le privé ou s’inscrire dans une spécialité. Nous ne sommes pas contre le travail dans les zones enclavées et défavorisées, nous sommes contre l’obligation de travailler en milieu rural sans être embauchés au préalable par le ministère de la Santé. On ne peut pas travailler et retou
er à la case chômage au bout de deux ans », explique, pour sa part, Jaouad Faraj, président de l’Association d’alliance des lauréats et des étudiants de médecine au Maroc.
Après l'échec des négociations entre le ministère de la Santé El Houssaine Louardi et les étudiants en médecine au sujet du service médical obligatoire de 2 ans, annoncé par le ministre en avril de
ier et qui devrait être adopté avant la fin de l'année plusieurs milliers de jeunes médecins ont organisé une marche nationale à Rabat et manifesté jeudi devant le Parlement.
Ce conflit est toujours dans l’impasse, et chacun essaie de son côté de justifier les avantages pour le monde rural et les inconvénients pour la profession, de ce nouveau service.
En attendant, depuis le 3 septembre courant , le boycott est le mot d’ordre pour protester et boycotter la rentrée universitaire ainsi que les cours et les sessions de formation dans les établissements hospitaliers relevant du CHU Ibn Sina et dans les hôpitaux régionaux, les dispensaires et les centres hospitaliers. Une façon musclée de rejeter le projet de loi du ministre de la santé qui se dit pourtant ouvert au dialogue.
Cette année, il n’y a pas eu de rentrée dans les 5 facultés de médecine, de médecine dentaire du pays et de pharmacie, hormis quelques dizaines de velléitaires ont rejoint les amphis. Et les étudiants ne se sont pas rendus non plus à leurs stages hospitaliers. Le spectre d’une année blanche fait plus que planer, il se précise .[/justify][/size][/justify]
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