Il y a à peine quelques jours, après un long silence, nous avions soulevé la question de ce projet dormant, dans un article titré : « Cité Tanger Tech : où en est-on ? ».
Aujourd’hui, nous apprenons avec une prudente satisfaction, que le dossier vient d’être ressorti, une nouvelle fois, de son hibernation, et qu’une convention-cadre pour sa concrétisation a été signée, lundi 25 juillet courant à Rabat, entre l’Etat, la Société d’aménagement de Tanger Tech (SATT) et plusieurs partenaires marocains et chinois.
Il s’agirait, nous apprend-on, d’un jalon vers la concrétisation de la Cité Tanger Tech, ladite convention ayant été signée par les ministères de l’Industrie et du Commerce, de l’Economie et des Finances, de l’Equipement et de l’Eau, outre la wilaya de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Ont également paraphé cette convention la Société d’aménagement de Tanger Tech (SATT), Bank of Africa et l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA).
Du côté chinois, les signataires sont les sociétés Beijing Zhonglu Urban Development Corporation, China Communications Construction Company LTD, China Road and Bridge Corporation LTD et CCCC Investment Companyt.
Cependant, par prudence, nous ne citerons pas, cette fois, les déclarations habituelles émises autour du projet, et nous préférons plutôt attendre la relance concrète des travaux, sur le terrain.
Rappelons seulement que ce projet porte sur « la réalisation d’une ville industrielle durable, intégrée et intelligente, ayant comme objectif d’insuffler une nouvelle dynamique dans les activités économiques du Royaume et de consolider son ancrage dans l’espace euro-méditerranéen ».
Situé dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ce projet, qui devrait s’étendre sur une superficie globale de 2.167 ha, comprendrait une zone d’accélération industrielle (ZAI) d’une superficie globale de 947 ha, dont 467 ha ont déjà été érigés.
Le projet engloberait également une smart city avec une superficie globale de 1.220 ha qui comprendra des zones de services, des ensembles résidentiels, touristiques et de loisirs, ainsi que l’ensemble des infrastructures publiques nécessaires au bon fonctionnement de la nouvelle ville.
Bon vent !