Dans notre précédente édition, nous avons retracé l’histoire séculaire de la Villa Joséphine, l’un des joyaux patrimoniaux qui font la fierté de notre ville.
Du même coup, nous avons dénoncé les faits machiavéliques de certains aventuriers qui s’attachent à réaliser profit d’une défiguration de notre ville en spoliant son précieux héritage.
Le cas de la Villa Joséphine est flagrant et d’aucuns profitent d’une certaine confusion passagère dans la succession de cette demeure pour tenter de se l’approprier par divers moyens illicites.
Ce qu’ils ignorent, répétons-le et insistons là-dessus, c’est qu’un notaire parisien serait dépositaire d’un testament, tout ce qu’il y a d’officiel et de régulier, définissant, avec précision, les véritables héritiers de ce patrimoine, dont probablement la ville de Tanger.
D’un autre côté, l’autorité française suit de très près, à travers son ambassade à Rabat, le sort de cette succession.
Ainsi, la ville de Tanger qui serait partie prenante dans ce dossier, devrait s’intéresser de plus près à cette affaire, puisque la Villa Joséphine figure en première place dans l’héritage patrimonial de la cité, au même titre que d’autres sites comme ceux de la Villa Harris, le théâtre Cervantès et autres legs d’étrangers ayant eu le privilège de résider à Tanger, et dont le Roi Mohammed VI est personnellement garant de la protection et la promotion.
Donc, les machiavéliques individus égarés qui pensent aujourd’hui tirer profit de l’affaire de la Villa Joséphine, à coup de faux et d’usage de faux, n’ont qu’à bien se tenir car, il s’agit, pour eux, d’une cause perdue d’avance qui risque de les conduire à une impasse avec tout ce que cela suppose comme mesures répressives.
Cela sans compter avec la société civile Tangéroise qui est continuellement en éveil pour tout ce qui touche au patrimoine et à l’histoire séculaire de sa ville !
A bon entendeur salut !