Pour chercher une explication à cette problématique, il est impératif, voire nécessaire, de se poser une question polémique :existe-t-il vraiment un centre de formation IRT ? On en entendait parler depuis plus de cinq ans à l’heure où sa construction , avec un mobilier complet, était achevée. Mis à la disposition de l’équipe présidée par Abdelhamid Aberchane, l’édifice situé à l’entrée du complexe de Ziaten, attend avec impatience son ouverture officielle. D’une saison à une autre, on recrute un directeur formateur puis on le change sans aucune raison valable :trois marocains et un portugais. Subventionné par la fédération de tutelle la FRMF, l’IRT est le gérant du centre. Son comité est responsable de tout ce qui est administratif et est habilité à choisir le personnel technique avec bien sûr le directeur et ses proches collaborateurs. Au MAT, au FUS ,au WAC,au Raja,aux FAR ,cette politique de formation a beaucoup réussi et leurs centres, considérés comme les meilleurs du pays, ont donné plusieurs footballeurs. Dans la plupart des clubs de la Botola ,on retrouve avec plaisir des footballeurs issus des centres de formation. A l’IRT : néant.Comme l’ont déclaré les entraineurs du championnat, les centres de formation constituent l’avenir du football. Il suffit de voir le bon exemple de l’Académie Mohamed VI qui, tous les ans, forme des vedettes pour les championnats européens sans toutefois oublier de mentionner son ancien élève Nasri actuellement au FC de Séville. Ayant réfléchi longtemps sur la problématique du centre de formation IRT, les étudiants ,qui préparent leur thèse de recherche universitaire, se sont posées la question suivante : « Qui boycotte l’ouverture officielle du centre de formation IRT ? »A vrai dire, on retrouve des gens qui ont très peu d’intérêt à voir un centre chargé de la formation des jeunes footballeurs. Ils sont pour la politique actuelle, qui a duré plus de cinq ans à l’IRT :le recrutement d’une vingtaine de nouveaux joueurs au début de la saison avec un changement annuel de tout l’effectif.